Le président démissionnaire du PDC Jura explique son choix. Jean-Baptiste Beuret a claqué la porte du parti la semaine dernière. Une démission qui en a surpris plus d’un. Le député vadais a pris cette décision avant tout pour des raisons professionnelles. Deux belles opportunités s’offrent à lui : un engagement complémentaire dans une fonction d’administrateur, qui sera rendu public dans les deux mois, ainsi qu’un engagement dans une fiduciaire. Mais en sous-main, la stratégie majoritaire au sein du PDC en vue des élections fédérales lui a déplu. Rappelons que Jean-Baptiste Beuret a déjà évoqué l’an dernier son envie de se rendre sous la Coupole fédérale. Entretemps, une candidature de l’Ajoulot Jean-Paul Gschwind, plus à droite, très populaire dans son district, est apparue comme une évidence. «Ma démission m’a paru logique, après analyse de la situation." A la question : avez-vous eu peur de la concurrence de Gschwind, Jean-Baptiste Beuret rétorque : "je n’aime pas la politique à géométrie variable.»