
Les Verts jurassiens divisés avant les fédérales

Le retournement de l’opinion publique par rapport au nucléaire dope les verts aux quatre coins de la planète. Mais pour Emmanuel Martinoli, député écologiste jurassien, il y a des choses plus urgentes à faire que de l’électoralisme. Le Delémontain estime qu’avant de rêver à Berne, il faut renforcer la structure du parti dans le Jura, construire des groupes par district, travailler, mais ici.
"Il y a quelque chose à jouer"
Josquin Chapatte, jeune vert jurassien, ne partage pas cet avis. La montée de l’opinion anti-nucléaire doit être une raison de plus pour se lancer dans les fédérales de cet automne, selon lui. Le Bruntrutain estime qu’il n’y a là aucun électoralisme, vu que la position des écolos reste inchangée depuis longtemps, mais qu’il y a quelque chose à jouer. Erica Hennequin, députée verte au Parlement jurassien, partage cette analyse. Elle note que faire une campagne est aussi une manière d'informer et de dénoncer.
Décision dans les mois à venir
Mais une élection, d’autant plus fédérale, coûte cher en temps et en argent. Cela pose un problème, un an après les élections cantonales, d’après Emmanuel Martinoli. Josquin Chapatte rétorque qu’il serait possible de faire quelque chose de plus mesuré. Les deux courants en opposition au sein des Verts jurassiens devraient débattre de leur position lors d’une assemblée générale extraordinaire, dans les mois à venir. Et si participation il y a, ce serait une première. Les Verts jurassiens n’ont en effet jamais été présents lors d’élections fédérales. /lba
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