Fahy est reparti de zéro pour construire l’avenir politique du village. Mené par le Genevois Philippe Cristinaz, le nouveau Conseil s’attelle à remettre en ordre les finances communales, et lancer des projets pour valoriser le village
Philippe Cristinaz est venu à Fahy pour y passer sa retraite, après avoir vécu plus de soixante ans près de Genève.
Fin août 2017, l’ancien Conseil communal de Fahy lançait un appel à la mobilisation citoyenne. Aucun membre ne souhaitait se représenter aux élections de l’automne. On craignait le pire. Mais l’appel a été entendu, puisqu’il n’y a même pas eu besoin de se rendre aux urnes. Un nouveau Conseil a été nommé tacitement. C’est dans ce contexte que le vétérinaire genevois Philippe Cristinaz, établi depuis une décennie au village, a accepté de prendre la mairie.
Présentation et photo
Philippe Cristinaz a 73 ans. Il est docteur en médecine. Vétérinaire, il a monté et dirigé un cabinet à Carouge jusqu’à sa retraite il y a une dizaine d’année. Moment choisi pour venir s’installer à Fahy avec son épouse. Il explique ce choix, qui peut surprendre de prime abord.
Sur le haut de la pile
Remettre de l’ordre dans les affaires communales et investir : les volontés du nouveau maire de Fahy. Philippe Cristinaz souhaite rénover un immeuble qui appartient à la commune afin de le rendre utile, avec pourquoi pas des appartements médicalisés. La mise en valeur du puits à balancier – le dernier de Suisse – qui se trouve au centre du village lui tient aussi à cœur.
Réaction à l'actualité
Philippe Cristinaz a choisi de réagir aux différents crédits votés lundi soir par le Conseil de ville de Delémont, pour un total de pratiquement cinq millions de francs. Il y voit un exemple des complexités financières qui peuvent exister entre grandes et petites communes.
« Être maire, c’est… »
Œuvrer dans une commune jurassienne avec un œil et un passé genevois. Intéressant profil que celui de Philippe Cristinaz, qui livre son point de vue sur le fonctionnement politique de nos communes.
