La quatrième langue nationale de la Suisse pourraît disparaître. Parlée dans les Grisons, elle ne fait cependant pas partie des langues d'usage officielles des cantons et de la Confédération. Pourtant, elle bénéficie d'une culture vivace tant du point de vue musical que littéraire. A l'école, le Romanche est enseigné pendant quelques années avant de céder la place à l'Allemand. Malgré cela, certaines communes luttent pour préserver leur idiome. Il existe cinq idiomes de Romanche, auxquels s'ajoute le Rrumantsch Grischun, ou le Romanche Grison, une langue élaborée à la fin des années 80 pour faciliter l'apprentissage de la langue par des étrangers. Cependant, celui-ci aussi a finit par être favorisé au détriment des idiomes régionaux. Récemment, le gouvernement a renoncé à exiger un niveau élevé de Rumantsch Grischun pour les élèves des écoles se servant du standard régional dans leur enseignement. Une petite victoire pour les défenseurs du Romanche, tels Jean-Jacques Furer, vice-président et cofondateur de la Fundaziun Retoromana.