Fonds juifs en déshérance: la Suisse blanchie dans le cas Jagmetti
La Suisse n'a pas violé la liberté d'expression du journaliste Martin Stoll en le condamnant pour avoir publié une note confidentielle sur l'indemnisation des victimes de l'Holocauste. C'est la conclusion du jugement en appel de la Cour européenne des droits de l'homme.Martin Stoll avait publié en janvier 1997 dans la "SonntagsZeitung" des extraits du "rapport stratégique" de Carlo Jagmetti, alors ambassadeur de Suisse aux Etats-Unis, sur les négociations entre le Congrès juif mondial et les banques suisses à propos des avoirs en déshérence. M. Stoll avait été condamné en décembre 2000 par le Tribunal fédéral à 800 francs d'amende. /ATS