Le public se rend toujours plus nombreux au NIFFF

Le festival international du film fantastique de Neuchâtel s’est à nouveau clôturé samedi ...
Le public se rend toujours plus nombreux au NIFFF

Le festival international du film fantastique de Neuchâtel s’est à nouveau clôturé samedi soir sur un record. Pour cette 23e édition, ils ont été 60'000 à fréquenter l’événement. « Handling the undead » de Thea Hvistendahl a remporté le prix Narcisse du meilleur long métrage.

« Handling the undead » utilise les codes du film de zombie de manière surprenante. (Crédits photo : NIFFF/HANDLING THE UNDEAD) « Handling the undead » utilise les codes du film de zombie de manière surprenante. (Crédits photo : NIFFF/HANDLING THE UNDEAD)

Une fois n’est pas coutume. Cette année encore, le NIFFF se conclu sur un record d’affluence en passant la barre des 60'000 festivaliers. « Il n’y a rien de volontaire là-derrière », avoue très reconnaissant le directeur général et artistique du festival du film fantastique de Neuchâtel. Au moment du bilan, ce samedi, Pierre-Yves Walder se réjouit de voir le travail de l’équipe du festival récompensé : « on voit que les gens nous font confiance et que les propositions artistiques sont plébiscitées. C’est toujours très agréable de voir que les propositions sont accueillies avec enthousiasme. » Mais la programmation ne fait pas tout, observe le directeur général et artistique : « Il y a aussi le cadre, l’ambiance et les activités hors des salles de cinéma. »

Pierre-Yves Walder : « Le but cette année n’était pas de battre un record, mais ça s’est passé, tout simplement ! »

Parmi les 124 projections du NIFFF, Pierre-Yves Walder retient quelques moments forts, notamment la venue à Neuchâtel d’Asia Argento, icône du cinéma fantastique. Mais également l’actrice japonaise Mari Shirato qui avait à cœur de présenter à Neuchâtel son film « Mermaid legend ».Ce dernier avait reçu un très mauvais accueil lors de sa sortie au Japon en 1984 pour des raisons politiques.

Très attendu et distingué lors du festival, le film «Cuckoo» de Tilman Singer raconte l’histoire de Gretchen (Hunter Schafer), obligée de suivre son père et sa nouvelle famille dans les alpes bavaroises. (Crédits photo : NIFFF/CUCKOO) Très attendu et distingué lors du festival, le film «Cuckoo» de Tilman Singer raconte l’histoire de Gretchen (Hunter Schafer), obligée de suivre son père et sa nouvelle famille dans les alpes bavaroises. (Crédits photo : NIFFF/CUCKOO)

Cette année, c’est « Handling the undead » de Thea Hvistendahl qui remporte le prix Narcisse du meilleur long métrage. « C’est un drame horrifique très contemporain qui raconte le deuil », explique Pierre-Yves Walder. Ce premier long métrage de la Norvégienne est, en réalité, un film de zombie très particulier et qui déjoue toutes attentes. « Nous sommes très heureux qu’il ait remporté ce prix », affirme le directeur artistique du festival.

« Handling the undead incarne très bien les tendances du cinéma fantastique contemporain. »

Parmi les autres films à se distinguer, une mention spéciale a été remise à « Cuckoo », une réalisation très attendue de Tilman Singer. « C’est un film assez extrême dans le fond et la forme, donc nous sommes très heureux que ce genre d’œuvres soit distingué », se réjouit Pierre-Yves Walder. De son côté, le Imagin The Future Award, récompensant le meilleur production design, est revenu à « I saw the TV glow » de Jane Schoenbrun, cinéaste non-binaire. Un film sur l’angoisse adolescente qui joue entre l’horreur et la nostalgie.

« La nostalgie des années 90 est très en vogue en ce moment »

« I saw the TV glow » appelle à la nostalgie des années 90 en parlant d’une émission de télévision que les personnages enregistrent en VHS. (Crédits photo : NIFFF/I SAW THE TV GLOW) « I saw the TV glow » appelle à la nostalgie des années 90 en parlant d’une émission de télévision que les personnages enregistrent en VHS. (Crédits photo : NIFFF/I SAW THE TV GLOW)

Les regards de l’organisation se tournent désormais vers 2025 et la 24e édition du festival. L’objectif, pour Pierre-Yves Walder, est clair : « Le but n’est pas de faire toujours plus et plus gros, c’est plutôt de continuer à offrir de la qualité tant au niveau de la programmation que de l’accueil du public et des invités. » Le NIFFF reviendra du 4 au 12 juillet 2025 à Neuchâtel. /cde


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