Rester sobre en janvier

Addiction Jura mène campagne en vue du « Dry January », qui vise à réduire la consommation ...
Rester sobre en janvier

Addiction Jura mène campagne en vue du «  Dry January  », qui vise à réduire la consommation d’alcool de la population durant le mois de janvier, voire même de l’arrêter

Le « Dry January  » entend sensibiliser les gens aux dangers d'une trop grande consommation d'alcool. (Photo d'illustration) Le « Dry January  » entend sensibiliser les gens aux dangers d'une trop grande consommation d'alcool. (Photo d'illustration)

«  Faire une pause d’alcool, c’est bon pour le corps et la tête  », c’est avec ce slogan que la campagne « Dry January » bat son plein. Ce concept vise la réduction de la consommation d’alcool, voire son arrêt, durant le mois de janvier qui suit la période des fêtes. Il a vu le jour au Royaume-Uni en 2013 et fait désormais son apparition en Suisse pour la première année. En Romandie, ce projet-pilote est mis sur pied par la Croix Bleue Suisse, le GREA (Groupement Romand des Etudes sur les Addictions) ainsi que l’organisation Staatslabor et soutenu par l’Office fédéral de la santé publique. Dans la région, la campagne est portée par Addiction Jura, qui souligne que les bénéfices d’une pause sont nombreux et qu’il s’agit aussi là d’une opportunité pour réfléchir au rapport de chacun à l’alcool et de questionner sa propre consommation : « Le Dry January s’adresse au buveur occasionnel et au consommateur régulier. Nous émettons, par contre, des réserves concernant les personnes dépendantes à l’alcool par rapport aux dangers liés à un sevrage trop brusque », explique Marion Simon, intervenante en addiction au sein d’Addiction Jura.

« L'objectif est de susciter la réflexion chez chacun afin de faire une pause bénéfique pour la santé », selon Marion Simon

Ce défi de promotion de la santé est aussi l’occasion de créer une communauté d’entraide, d’autant plus importante en cette période de pandémie de Covid-19, notamment par le biais des réseaux sociaux et d’ainsi augmenter les chances de succès des participants. Des voix se sont toutefois élevées, notamment en Valais, pour critiquer le moment choisi, alors que les bars et les restaurants ont déjà été mis en difficulté par l’obligation de fermer leurs portes pendant plusieurs semaines au cours de la pandémie : « Je comprends que le timing puisse déplaire, après nous sommes là pour faire de la prévention et sensibiliser les gens aux dangers liés à l’alcool, pas pour les empêcher de boire un verre s’ils le veulent », poursuit Marion Simon.

« Le moment est peut-être mal choisi, mais nous sommes là pour faire de la prévention »

L’opération «  Dry January  » commence le 1er janvier. Retrouvez toutes les informations ici. /emu


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