Jack Warner, ancien vice-président de la FIFA, s'est rendu aux autorités mercredi après avoir été officiellement accusé de corruption, a indiqué la police de Trinité et Tobago, où se trouvait l'intéressé. L'information a été divulguée par le 'Los Angeles Times'.
Ancien président de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (Concacaf), Jack Warner fait partie des neuf responsables de la Fédération internationale de football (FIFA) et cinq dirigeants de sociétés accusés par la justice américaine de faits de corruption. Les plus anciens d'entre eux datent du début des années 1990.
Selon le 'Los Angeles Times', M. Warner a déclaré avant sa reddition ne jamais avoir été interrogé par le FBI, la police fédérale américaine. 'Je répète que je suis innocent de toutes les accusations. Je me suis retiré des affaires du football', a-t-il asséné, d'après le quotidien d'outre-mer.
Extradition peu aisée
Concernant l'ex-président de la Conmebol, Nicolas Leoz, qui figure aussi parmi les accusés, une demande d'extradition du Paraguay vers les Etats-Unis a été transmise mercredi, a fait savoir le ministère des Affaires étrangères du pays sud-américain.
Nicolas Leoz, 86 ans, est diminué par la maladie de Parkinson et des problèmes cardiaques. Vu son état de santé, une extradition semble peu probable. Un porte-parole du ministère paraguayen a précisé que la demande américaine allait être examinée par les autorités.
Mercredi, après l'annonce des interpellations de dirigeants et anciens de la FIFA, M. Leoz a eu un malaise et a été hospitalisé dans une clinique à Asunción. Ancien membre du comité exécutif de la FIFA, il a dirigé la Conmebol, la Confédération sud-américaine de football, pendant 27 ans, jusqu'en 2013.
Collaboration annoncée
En 2013, M. Leoz s'était retiré de la présidence, cédant la place à l'Uruguayen Eugenio Figueredo, interpellé mercredi à Zurich avec un autre des dirigeants de la confédération, Rafael Esquivel. La Conmebol, désormais dirigée par un autre Paraguayen, Juan Angel Napout, a promis de collaborer de manière 'ouverte et énergique' avec les autorités policières et judiciaires américaines.
/ATS