Les près de 400 délégués de l'UDC, réunis samedi en assemblée à Unterägeri (ZG), ont plébiscité sans surprise leur propre initiative pour l'autodétermination. Ils recommandent le oui à l'unanimité lors de la votation du 25 novembre.
Avant le vote, un panel de quatre élus fédéraux UDC a présenté les arguments pour l'autodétermination. Il en va de la liberté de décider et de remettre en question sans être limité par des traités internationaux, a souligné notamment le conseiller national Gregor Rutz (ZH).
Pour la conseillère nationale Barbara Steinemann (ZH), l'autodétermination permettrait de réduire les coûts de l'aide sociale, qui selon elle explosent aujourd'hui à cause de traités internationaux qui l'accorde aux réfugiés reconnus notamment.
Pour Luzi Stamm (AG), il y a aussi des exemples qui devraient parler à la gauche, notamment sur les normes écologiques. En effet, il ne s'agit pas d'une question de gauche ou de droite, mais de démocratie ou de non démocratie, a abondé Gregor Rutz.
Un 'non' serait désastreux
Auparavant, la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher, fille du stratège du parti Christophe Blocher, avait affirmé que la Suisse devait sa prospérité économique à l'autodétermination. 'Si la Suisse reprenait toujours des réglementations internationales, elle ne serait plus meilleure que ses concurrents, mais simplement plus chère'.
Le conseiller national Roger Köppel a lui souligné l'importance capitale de remporter la votation le 25 novembre. Un 'non' à l'autodétermination enverrait un signal désastreux à Bruxelles.
/ATS