La Verte Nathalie Schallenberger ne briguera pas un second mandat au sein de l'exécutif chaux-de-fonnier. Il est 'temps pour moi de prendre du recul avec la politique', confie-t-elle dans l'Express/L'Impartial. Elle évoque notamment les affaires Monnard et Legrix.
'Je ne quitte pas du tout le navire, ce n'est pas dans mon caractère', tient à préciser la conseillère communale en charge de l'instruction publique, de la santé et des affaires sociales dans cette interview parue jeudi dans les quotidiens neuchâtelois. 'Aussi, aujourd'hui, le navire est de nouveau à flots, les grosses tempêtes sont derrière', assure-t-elle.
Des 'grosses tempêtes' qui ont toutefois généré 'une certaine frustration', avoue Nathalie Schallenberger. 'Des conflits qui ne sont pas considérés comme 'normaux', telles les affaires Legrix et Monnard, ont paralysé l'exécutif, m'empêchant notamment d'apporter plus à la population', explique-t-elle, affirmant être 'une fille de proximité, appréciant le terrain, avec sa touche d'humanité'.
A la tête du conseil communal entre 2014 et 2015, Nathalie Schallenberger évoque une 'présidence houleuse'. Elle 'a duré 18 mois au lieu des 12 prévus, vu les problèmes rencontrés avec Pierre-André Monnard', rappelle-t-elle.
Assemblée le 18 février
La conseillère communale assure qu'une éventuelle peur de ne pas être réélue lors des prochaines élections communales, agendées au premier week-end de juin pour La Chaux-de-Fonds, n'a pas du tout pesé dans sa décision. Par contre, le fait d'être plus présente pour 'ma fille (15 ans) a été un élément très important', indique-t-elle.
La succession de Nathalie Schallenberger, selon ses propres mots, n'a pas encore été évoquée au sein des Verts neuchâtelois, mais 'une assemblée a été fixée au 18 février'. La conseillère communale ne craint pas le moins du monde qu'après son retrait les Verts ne soient plus représentés à l'exécutif.
'Mon avenir se dessinera certainement sur le terrain, dans le social, la santé ou le pénal', affirme encore celle qui dit ne pas vouloir quitter une ville où elle vit depuis 2011 et travaille depuis 20 ans. 'Peut-être que l'on me reverra un jour sur le devant de la place publique, rien n'est impossible, mais dans l'immédiat, j'ai vraiment besoin de respirer', déclare-t-elle.
/ATS