La Suisse - avec d'autres pays - a critiqué la Russie pour le choix de ses orateurs devant le Conseil de sécurité mercredi à New York. Le diplomate Christoph Carpenter a accusé Moscou de 'désinformation' en lien avec l'Ukraine.
La Russie avait convoqué comme experts pour s'exprimer devant le Conseil de sécurité mercredi un représentant de la République populaire de Donetsk, annexée par la Russie, ainsi que Maria Lvova-Belova, commissaire présidentielle russe aux droits de l'enfant. Sous le coup d'un mandat d'arrêt international, cette dernière est s'est exprimée par visioconférence.
La Suisse refuse la participation d'un représentant de la République polaire de Donetsk ainsi que d'une personne faisant l'objet d'une enquête de la Cour pénale internationale, a dit Christoph Carpenter, comme l'a montré une vidéo de l'ambassade russe à l'ONU diffusée jeudi soir sur des sites de Tamedia.
Les diplomates albanais, britannique, maltais et américains ont quitté la séance en guise de protestation pendant que les invités russes prenaient la parole.
Dans un communiqué commun, une cinquantaine de pays, dont la France, la Suisse, le Japon, l'Ukraine, le Guatemala ont accusé la Russie d''abuser de ses pouvoirs et privilèges de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour répandre de la désinformation concernant ses enlèvements généralisés de déportations forcées illégales de milliers d'enfants ukrainiens'.
Maria Lvova-Belova a, pour sa part, dénoncé une 'campagne de discrédit' contre son pays.
/ATS