À cinq jours de l'ouverture des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ), la flamme poursuit son tour des sites hôtes. Venant des Rousses, en France voisine, elle a franchi samedi la frontière pour gagner la vallée de Joux. Avant l'inauguration jeudi à Lausanne.
Lausanne s'apprête à accueillir les JOJ et ses 1880 athlètes de 15 à 18 ans. Les compétitions seront réparties entre huit sites à Lausanne, Villars, Leysin, Les Diablerets, Champéry (VS), St-Moritz (GR), les Rousses (F) et près du Brassus à la vallée de Joux.
Après un voyage de trois mois aux quatre coins de la Suisse, la flamme vient de faire le tour des sites hôtes et a passé symboliquement la frontière franco-suisse samedi. Tout au long de ce périple, Ian Logan, directeur général du comité d'organisation, a senti 'un fort engouement', a-t-il expliqué à Keystone-ATS.
Jeunes athlètes
Plusieurs centaines de personnes étaient présentes samedi de part et d'autre de la frontière franco-suisse. A Bois d'Amont, Virginie Faivre, présidente de Lausanne 2020, et Thierry Rey, représentant des jeux Olympiques de Paris 2024, ont porté la flamme et allumé une vasque. Quinze jeunes athlètes de la vallée se sont relayés pour amener ensuite la flamme jusqu'au centre sportif du Sentier.
Mercredi, un ultime relais de la flamme est prévu à Lausanne: 200 coureurs parcourront 20,20 kilomètres à travers les rues de la capitale vaudoise, dans deux parcours distincts: l'un au centre, l'autre au sud de la ville, desservant le CIO, Ouchy et le Musée olympique.
Les 200 coureurs ont été sélectionnés parmi les clubs sportifs vaudois et les écoles. Parmi eux figurent aussi des sportifs comme l'ancien cycliste bernois Fabian Cancellara et des personnalités comme le syndic de Lausanne Grégoire Junod et le conseiller d'État vaudois Philippe Leuba.
Dès mardi les athlètes
Les chefs de mission des 79 pays participant aux JOJ vont arriver dimanche ou lundi à Lausanne. Et dès mardi, les athlètes débarqueront et investiront le village olympique situé sur le site universitaire. Durant leur séjour, ces jeunes de 15 à 18 ans seront sous la responsabilité de leurs comités nationaux olympiques.
Côté infrastructures, les organisateurs se disent 'globalement prêts' même si les préparatifs se poursuivent. 'Il y a encore beaucoup à faire, mais nous sommes dans les temps', explique Ian Logan.
Le directeur suit de près trois dossiers: le manque de neige à la vallée de Joux, sur le site des Grandes Roches, oblige les organisateurs à aller chercher de la neige sur les hauteurs. Il faut être prêt pour le 16 janvier, jour du début des compétitions de ski de fond.
Manque de neige et de glace
Le temps presse davantage aux Diablerets où 'la piste est super, mais il manque un peu de neige en un endroit', explique M. Logan. Enfin à St-Moritz (GR), c'est la minceur de la couche de glace sur le lac qui inquiète. Le redoux d'il y a deux semaines a retardé le processus de gel. La glace prend 1 à 1,5 centimètre d'épaisseur par jour, mais il manque encore quelques centimètres.
Pour les trois sites, Ian Logan se dit toutefois 'très confiant': les compétitions auront lieu. À St-Moritz, au besoin, les JOJ pourraient retarder les compétitions de quelques jours ou utiliser un autre petit lac, situé non loin.
Ces JOJ d'hiver Lausanne 2020 sont les troisièmes de l'histoire. Ils se tiennent du 9 au 22 janvier. Quelque 100'000 spectateurs, dont 70'000 écoliers, sont attendus sur les sites de compétitions.
/ATS