Le Conseil d'Etat neuchâtelois estime avoir regagné la confiance de la population après une série d'affaires qui avaient terni l'image du canton. Dressant le bilan de mi-législature, il estime que Neuchâtel est sur la voie du redressement.
Le Conseil d'Etat au complet a voulu donner mercredi l'image d'un exécutif uni et déterminé. 'Le canton est un convalescent qui se prend en charge', a déclaré le conseiller d'Etat Alain Ribaux en énumérant les principaux chantiers en cours.
Les projets, en particulier ceux qui sont liés à la mobilité, aux réformes institutionnelles et à l'innovation, s'inscrivent dans la perspective d'un canton fort et uni, a relevé Alain Ribaux qui a transmis la présidence de l'exécutif à Monika Maire-Hefti.
Cette dynamique positive est toutefois assombrie sur le plan des finances. La situation est sous contrôle, mais l'inquiétude demeure en raison de l'importante perte de manne fédérale annoncée dans le cadre de la péréquation financière, a souligné Alain Ribaux. Le Conseil d'Etat travaille actuellement à l'élaboration d'un plan d'assainissement.
Image positive
'Le Conseil d'Etat veut agir avec confiance et détermination pour réussir ensemble', a souligné sa présidente Monika Maire-Hefti. Le gouvernement neuchâtelois estime que l'image du canton s'est améliorée. Neuchâtel avait été secoué par les affaires liées aux anciens conseillers d'Etat Frédéric Hainard et Yvan Perrin.
S'il envisage l'avenir avec un certain optimisme, le Conseil d'Etat n'oublie pas pour autant les inquiétudes d'une partie de la population face en particulier à la planification hospitalière. Mais il estime qu'il faut concevoir le canton comme un seul espace.
'Un canton, un espace'
Pour Alain Ribaux, le citoyen est invité à vivre à l'échelle du canton et non plus de sa commune. Le Conseil d'Etat plaide donc en faveur d'une circonscription unique pour les élections cantonales. Cette réforme s'accompagnerait d'une réduction du nombre de députés. Ce dossier sera débattu en été 2016 par le Grand Conseil.
/ATS