Les patients qui doivent se faire hospitaliser suivent les recommandations de leur médecin (90%), mais se renseignent aussi personnellement (60%). Selon une étude, la majorité tient compte des taux de complications et d'infections.
Selon l'enquête représentative de comparis.ch publiée mercredi, 70% des personnes interrogées souhaitent connaître le taux de complications. Et 60% s'informent sur le taux d'infections avant de choisir un hôpital.
Mortalité ignorée
Un peu plus de la moitié des sondés (53%) ont indiqué ne pas vouloir connaître le taux de mortalité. Ces chiffres sont publiés régulièrement par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), selon la faîtière des hôpitaux H+. L'espoir de guérison est plus fort que la peur de la mort, écrit comparis.ch.
Pour H+, le taux de mortalité ne peut pas être un critère de qualité en soi. Selon l'hôpital et la composition du collectif de patients, les taux peuvent être différents, selon un document publié sur internet par la faîtière. Une comparaison directe entre hôpitaux et cliniques n'est donc pas légitime, selon H+.
Confiance inchangée
Près de deux tiers (65%) des personnes interrogées ont indiqué que leur confiance dans les hôpitaux est restée inchangée ces dix dernières années. Pour une personne sur cinq, la confiance a diminué, alors que 13% leur font plus confiance qu'auparavant.
Les facteurs humains sont importants pour que les patients se sentent bien à l'hôpital. L'amabilité du personnel et des médecins et la bonne ambiance de travail sont estimés par près de 100% des sondés, respectivement 91%.
Une personne sur dix a mentionné les connaissances linguistiques comme critère de choix. Un tiers des sondés a déclaré faire moins confiance à un médecin parlant une autre langue qu'à un médecin parlant leur langue.
Bons repas, chambre moderne
Pour 80%, le menu joue un rôle durant l'hospitalisation. Plus d'une personne sur deux souhaite également un aménagement moderne et une chambre équipée d'une télévision, de musique et d'un accès à internet.
L'enquête a été réalisée entre fin mars et début avril 2017. Quelque 1034 personnes ont été interrogées par l'institut de sondage Innofact.
/ATS