Les Verts et les Vert'libéraux recevront moins d'argent

La défaite électorale des Verts et des Vert'libéraux dimanche dernier aura des conséquences ...
Les Verts et les Vert'libéraux recevront moins d'argent

Les Verts et les Vert'libéraux recevront moins d'argent

Photo: Keystone

La défaite électorale des Verts et des Vert'libéraux dimanche dernier aura des conséquences financières amères. Pour chaque siège perdu, ces partis devront se passer d'indemnités versées par la Confédération.

Pour les Verts, la Basler Zeitung chiffre la perte à 107'200 francs, et pour le PVL, à 187'000 francs.

La secrétaire générale des Verts Miriam Behrens a confirmé samedi à l'ats le montant pour sa formation. Il correspond aux quatre sièges perdus lors du scrutin du 18 octobre. Ces 107'000 francs représentent environ 10% du budget annuel des Verts, qui s'élève à 1,2 million de francs.

Le parti écologiste va s'efforcer d'éviter les licenciements, a précisé Mme Behrens. Réduire l'effectif aurait en effet des conséquences sur la qualité du travail fourni et au final sur la présence des Verts dans l'espace public.

Avec douze personnes au secrétariat général, le parti écologiste travaille déjà à la limite de ses capacités. Les Verts envisagent plutôt d'épargner sur leurs coûts fixes, par exemple en se passant de certaines publications ou en réduisant les réunions de parti.

Montant fixé dans la loi

Selon la loi sur les moyens alloués aux parlementaires, chaque groupe parlementaire touche annuellement de la Confédération un montant de base de 144'500 francs, auquel s'ajoute une somme de 26'500 francs par député. Sans oublier les indemnités pour le travail de commission, que les parlementaires verts reversent à leur parti.

Le PVL devrait quant à lui se voir privé de 187'000 francs, soit près d'un quart de son budget de 800'000 francs, selon la Basler Zeitung. Le parti centriste a en effet laissé échapper 5 de ses 12 sièges au Conseil national et un jusqu'à présent au Conseil des Etats.

Avantageux pour les grands partis

Miriam Behrens trouve la loi actuelle injuste. 'Nous avons les mêmes charges que les autres partis', se plaint-elle. Une révision de la loi n'aurait cependant aucune chance puisqu'elle devrait passer sous les fouches caudines des autres grandes formations, qui n'y auraient aucun intérêt.

Ne reste plus aux partis en mal d'argent qu'à chercher d'autres sources de financement. 'Pour nous, la recherche de dons et de nouveaux membres est désormais de la plus haute priorité', confirme la secrétaire générale.

/ATS


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