Les promoteurs de l'initiative sur les bourses d'études lancent leur campagne

Tous les étudiants devraient bénéficier d'un accès équitable à la formation. Les promoteurs ...
Les promoteurs de l'initiative sur les bourses d'études lancent leur campagne

Les promoteurs de l'initiative sur les bourses d'études lancent leur campagne

Photo: Keystone

Tous les étudiants devraient bénéficier d'un accès équitable à la formation. Les promoteurs de l'initiative populaire sur les bourses d'études ont lancé leur campagne en vue du scrutin du 14 juin. Ils demandent d'harmoniser le système d'octroi au niveau national.

Cette mesure permettrait de donner les mêmes chances à tous les étudiants, peu importe leur origine cantonale. Car, aujourd'hui, certains cantons se montrent plus généreux que d'autres dans les montants alloués. La dureté des critères d'attribution varie également d'un canton à l'autre.

'Un jeune Vaudois a davantage de chances de décrocher une bourse que son homologue de Glaris', a illustré jeudi devant les médias réunis à Berne la députée au Parlement argovien Irène Kälin (Verts), dont le parti soutient le texte de l'Union des étudiants de Suisse (UNES). L'accès à la formation supérieure des familles à revenu modeste est donc inégal.

'Jobs' d'appoint: difficile selon le cursus

Les initiants exigent de plus que la bourse accordée permette 'véritablement de financer les dépenses d'un étudiant'. Ils partent quand même du principe que le jeune académicien reçoit de l'aide de sa famille et exerce une activité rémunérée.

Ils émettent cependant une réserve concernant les 'jobs' d'appoint: tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. Le cursus choisi détermine le temps dont dispose l'étudiant pour travailler à côté, souligne Lea Oberholzer, membre de la direction de l'UNES. Les juristes ou médecins en herbe en savent quelque chose.

Les initiants reprochent un autre 'défaut' au système en vigueur. Etant donné que c'est le canton de domicile qui est compétent pour l'octroi de l'allocation, les jeunes qui étudient dans un autre canton, où la vie est plus chère, sont désavantagés.

Chances de réussite

Le texte découle de deux constats. 'Depuis 25 ans, nous assistons à une baisse des dépenses en faveur des bourses d'études alors que dans le même temps, le nombre d'étudiants et apprentis a augmenté de 30% en seulement dix ans', rappelle le conseiller national Mathias Reynard (PS/VS), dont la formation soutient l'objet.

En outre, la réussite de la formation supérieure dépend beaucoup de la sécurité financière. Vingt pour cent des étudiants qui abandonnent 'le font en raison de difficultés à concilier leurs études et leur travail', argumente Lea Oberholzer.

/ATS


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