Les snowboarders boivent plus que les footballeurs

Un snowboarder sur cinq boit pendant son activité sportive, selon un sondage du Bureau de prévention ...
Les snowboarders boivent plus que les footballeurs

Les snowboarders boivent plus que les footballeurs

Photo: KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI

Un snowboarder sur cinq boit pendant son activité sportive, selon un sondage du Bureau de prévention des accidents (bpa). Tous sports confondus, les hommes alémaniques sont plus enclins à boire un verre que le reste de la population.

Près de 19% des snowboarders indiquent être 'souvent' ou 'occasionnellement' sous l’influence de l’alcool lorsqu’ils pratiquent leur sport. Ceci est également le cas de 15% des skieurs, 11% des randonneurs, 9% des footballeurs et 6% des baigneurs ou des nageurs.

Pour chacun de ces sports, les hommes consomment plus souvent de l’alcool que les femmes. Et la tendance est plus élevée chez les Suisses alémaniques que chez les Romands et les Tessinois.

Bricoler éméché

De même, pour une partie de la population suisse, bricoler ou jardiner ne constituent pas des motifs suffisants pour renoncer à l’alcool. Près de 9% des bricoleurs interrogés déclarent consommer 'souvent' ou 'occasionnellement' de l’alcool avant de se mettre à l’ouvrage, contre 11% des jardiniers amateurs.

Chaque année, en Suisse, près d’un million de personnes subissent des blessures au cours d’accidents non professionnels. Et plus de 2400 y laissent leur vie.

12 milliards par an

Outre les souffrances physiques et psychiques, les accidents non professionnels occasionnent également des coûts. Les conséquences socio-économiques de ces accidents peuvent être calculées de différentes manières.

Les coûts purement matériels (prestations médicales, frais de justice et de police, dommages matériels) se montent à quelque 11,7 milliards de francs par an pour la Suisse. Cela représente 1400 francs par habitant.

Le bpa a également redéterminé le montant des coûts immatériels suite à l’adaptation de l’approche de l’OCDE relative à la disposition à payer. Cette approche estime combien chaque personne est prête à investir pour échapper à la mort dans un accident, ne pas rester invalide ou éviter des blessures moins graves.

Avec ce calcul, les accidents non professionnels coûtent chaque année près de 96 milliards de francs à l’économie suisse, soit 11'500 francs par individu.

/ATS
 

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