Norman Gobbi reprend la direction de la police tessinoise

Le conseiller d'Etat tessinois Norman Gobbi (Lega) reprend la direction de la police cantonale ...
Norman Gobbi reprend la direction de la police tessinoise

Norman Gobbi reprend la direction de la police tessinoise

Photo: KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI

Le conseiller d'Etat tessinois Norman Gobbi (Lega) reprend la direction de la police cantonale. Il avait cédé temporairement la responsabilité du dossier en raison d'une instruction pénale ouverte à la suite d'un accident de la route dans lequel il était impliqué.

Le gouvernement a annoncé mercredi avoir pris cette décision après avoir 'pris acte du bouclement de l'instruction pénale de la part du procureur général', et avoir consulté les actes du dossier pénal en lien avec l'accident, selon un communiqué. La procédure étant encore en cours, le gouvernement ne fera pas d'autres déclarations, a-t-il ajouté.

Fin mars, l'élu de la Lega, ministre en charge de l'intérieur et des finances, avait cédé la responsabilité politique de la police à son collègue du gouvernement et de parti Claudio Zali, 'jusqu'à la fin des enquêtes administrative et judiciaire en cours'. Il précisait avoir pris cette décision 'à contre-coeur' et réaffirmait 'avec force' qu'il n'était impliqué dans aucune infraction.

Policiers mis en accusation

Le Ministère public tessinois avait annoncé avoir ouvert une enquête pénale concernant un accident survenu le 14 novembre 2023, peu après minuit, sur l'autoroute A2 près de Stalvedro (TI), sur la commune d'Airolo. Personne n'avait été blessé.

La procédure visait à déterminer si un délit a été commis dans le cadre de l'incident et lors de la procédure d'établissement des faits qui a suivi. Les médias tessinois avaient rapporté que l'alcoolémie de M. Gobbi était trop élevée lors du premier test, puis 'dans les normes' lors du second. Selon eux, son nom n'apparaît pas dans le procès-verbal d'accident.

Fin juin, le parquet a mis en accusation deux policiers cantonaux en lien avec l'accident. Ils sont soupçonnés d'entrave à l'action pénale. Aucune procédure pénale n'a en revanche été ouverte contre le ministre cantonal.

/ATS
 

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