Un millier de jeunes gens ont participé samedi à Berne à une manifestation contre le démantèlement de l'éducation. Une semaine d'action dans les villes de Berne, Bâle, Fribourg, Lausanne, Lucerne et Zurich prend fin avec cette journée.
La folie des économies de la Confédération et des cantons sape les bases financières de l'éducation, écrit l'alliance 'Aktion_Bildung - Action_Education' dans un communiqué. Etudiants, écoliers, chercheurs et employés en ont assez de l'augmentation des taxes d'études, de la réduction des prestations dans les écoles, de la précarité de l'apprentissage et des diminutions salariales des enseignants.
Des institutions ouvertes, démocratiques et participatives sont nécessaires. L'éducation doit être accessible sans entraves. La politique d'austérité et de démantèlement est également une erreur dans les autres domaines, ont rappelé les participants.
'Nous sommes ici, nous faisons du bruit, parce qu'on nous vole l'éducation', a scandé la foule. Le cortège s'est rendu dans les rues de la vieille ville pour finir sur la place Fédérale.
Egalité des chances
L'Union nationale des étudiants de Suisse (UNES) a également réitéré ses revendications. L'égalité des chances dans le domaine de la formation dans les hautes écoles n'est toujours pas atteinte, rappelle-t-elle dans un communiqué.
'A nos yeux, c'est une honte que, dans un pays comme la Suisse, des étudiants soient amenés à manifester pour l'accès à quelque chose qui devrait normalement aller de soi', affirme Jonas Schmidt, co-président cité dans un communiqué. Les décideurs doivent prendre conscience de leurs responsabilités.
Les étudiants exigent que les taxes d'études ne soient pas augmentées. Les cantons sont également appelés à harmoniser leur système de bourses. Une exemption des taxes en rapport avec les moyens de chacun doit être introduite tant que les taxes d'études n'ont pas été abolies. De plus, les étudiants doivent également pouvoir s'impliquer dans les prises de décision.
/ATS