L'affaire des notes de frais des élus genevois continue à faire la une de la presse dominicale. Les journaux parlent aussi des projets du nouveau patron de la Raiffeisen et du désespoir des agriculteurs suisses. Voici les titres de ces informations non confirmées:
'Le Matin Dimanche': Il y a bien une exception genevoise en matière de notes de frais. Le Matin Dimanche a comparé le train de vie des membres de l'exécutif de la ville de Genève avec celui de leurs homologues des autres capitales des cantons romands et du Conseil fédéral. Conclusion: les magistrats de la cité de Calvin sont les seuls à bénéficier d'une carte de crédit personnelle. Même les sept Sages n'en ont pas. Cas particulier, l’administration de Sion dispose d’une carte au nom de la ville. Et si, en marge de leur salaire, la majorité des élus perçoivent des indemnités forfaitaires censées couvrir leurs frais, l'écart est large. Pour les maires, elles vont de 2500 francs par an à Delémont jusqu’à 19'700 francs par an pour le maire de Genève.
'SonntagsZeitung / 'SonntagsBlick': La Raiffeisen pourrait à l'avenir également vendre des téléphones portables et organiser des déménagements. Le président du conseil d'administration élu samedi, Guy Lachappelle, l'a expliqué dans un entretien avec la SonntagsZeitung, après avoir promis samedi après son élection 'la volonté de changer'. Selon lui, les banques doivent élargir leur base de revenus. 'Nous devons combiner services bancaires et non bancaires', explique-t-il, estimant que la transformation numérique représente une chance. 'Si on met la banque sur le téléphone portable, pourquoi ne vendons-nous pas aussi un contrat de téléphonie mobile ? Nous sommes forts dans le domaine immobilier, on pourrait aussi penser à organiser des déménagements et à en retirer quelque chose.' M. Lachappelle n'a en revanche pas voulu dire si la banque intenterait une action en justice contre le PDG Patrik Gisel, qui a démissionné vendredi. Un rapport intermédiaire sur les activités d'expansion de la banque entre 2012 et 2015 conclut que les investissements ont été trop coûteux et que les organes responsables n'ont pas été impliqués. 'Nous analyserons les résultats et, si nécessaire, en tirerons des conclusions disciplinaires et personnelles.' Pour le moment, M. Lachapelle pense qu'il faut envisager plutôt des démarches civiles que pénales. Le nouveau président du conseil d'administration a également défendu son salaire annuel fixe de 750'000 francs. Ce montant correspond au profil exigé, a-t-il dit au Sonntagsblick.
'SonntagsZeitung': Le taux de suicide des paysans suisses est nettement supérieur à la moyenne nationale, selon une nouvelle étude du Fonds national, cité par la 'SonntagsZeitung'. Entre 1991 et 2014, 447 agriculteurs ont mis fin à leurs jours. Alors que le taux de suicide des autres hommes suisses est en baisse constante dans les communes rurales, il augmente depuis 2003 chez les agriculteurs. Selon l'étude, le risque de suicide est de 37% supérieur chez les paysans. Les causes sont principalement la peur de l'avenir, les soucis financiers, les problèmes de succession ou la solitude. L'étude a été menée par des chercheurs de l'Université de Berne sur la base de données provenant de 90'000 agriculteurs. Ces chiffres sont très inquiétants et ne peuvent que donner une idée des problèmes humains rencontrés par les paysans, affirme Markus Ritter, président de l'Union des paysans (USP).
'NZZ am Sonntag': Le test de piratage informatique prévu par la Confédération et les cantons pour le vote électronique aura lieu au cours du premier trimestre 2019 et donnera lieu au versement de prix en espèces. Comme l'écrit la NZZ am Sonntag, sur la base de sources non identifiées, quelque 250'000 francs doivent être mis à la disposition de la Chancellerie fédérale pour la mise en œuvre du projet et la récompense des vainqueurs. La Chancellerie n'a fourni aucune information. Dans ce test, des informaticiens du monde entier doivent tenter d'attaquer, de manipuler ou de pirater le système mis au point par La Poste - l'un des deux systèmes approuvés en Suisse pour le vote électronique. Selon un porte-parole, la Chancellerie fédérale souhaite que 'le plus grand nombre possible' de hackers y participe. Raison pour laquelle le test doit être 'attrayant.' La Confédération et les cantons examinent actuellement s'ils peuvent verser de l'argent dans ce cadre. Le test durera quatre semaines. Les personnes intéressées peuvent d'ores et déjà s'inscrire auprès de La Poste Suisse via Internet.
'Le Matin Dimanche': Les futurs policiers genevois sont en colère. La nouvelle Loi sur la police (Lpol) risque de leur coûter 7000 francs par année, écrit Le Matin Dimanche. Les 41 aspirants qui ont commencé leur formation en 2017 à Savatan (VD) avaient signé un contrat prévoyant la couverture des frais d’assurance maladie. Mais l’été dernier, les ressources humaines leur annonçaient que ce n’était finalement plus le cas. Une exception est bien prévue pour les policiers qui termineront leur formation avant le 31 décembre 2018. Mais les 41 aspirants n'arriveront au bout de leur formation qu'en 2019. Une fois en fonction, ils ne percevront donc pas l’indemnité forfaitaire de 583,30 francs par mois pour les frais d’assurance, contrairement aux garanties qu’ils avaient reçues. Les lésés se sont regroupés pour faire valoir leur droit et leur avocat a demandé des explications au Conseil d’Etat vendredi. Contacté par l'hebdomadaire, le Département de la sécurité ne voit toutefois pas d’autre solution que de se conformer au protocole d'accord dûment signé.
'NZZ am Sonntag': En Suisse, la pénurie de produits médicaux pourraient menacer les hôpitaux, les cabinets médicaux et les établissements de soins. Les autorités fédérales ont appelé les hôpitaux à revoir le niveau de leurs stocks et mis en garde contre des 'ruptures d'approvisionnement importantes', écrit la NZZ am Sonntag. En cause, une réforme de la législation européenne sur l'homologation des dispositifs médicaux - une réglementation reprise par la Suisse. Cette réforme, lancée après une série de scandales sanitaires, devrait permettre d'améliorer la sécurité des patients. Mais, note le journal, la nécessité de faire homologuer de nombreux produits risque de conduire à des 'bouchons' et un nombre important de produits risquent de disparaître purement et simplement du marché si le coût ou la charge de travail se révélait trop élevée. L'Association des fabricants parle d'un 'goulot d'étranglement délicat'. Pour l'instant, les fabricants ne peuvent pas dire quels articles seront concernés. Selon la NZZ, il s'agit d'instruments pour les opérations, d'implants et de milliers d'autres produits médicaux, dont certains sont essentiels pour le traitement et les soins des patients.
CES INFORMATIONS NE SONT PAS CONFIRMÉES
/ATS