L'affaire Buttet, le cas du président des Jeunes UDC de Neuchâtel portant un tatouage des SS, ainsi que l'image de la Suisse et la neige occupent avant tout les journaux dominicaux. Voici quelques-unes des informations de la presse, non confirmées à l'ats:
NZZ am Sonntag: Le ministère public du canton du Valais a ouvert une procédure pénale à l'encontre du conseiller national Yannick Buttet (PDC/VS) pour contrainte, indique le procureur général adjoint Jean-Pierre Greter dans la NZZ am Sonntag. L'infraction est passible d'une amende ou d'une peine d'emprisonnement allant jusqu'à trois ans. L'ouverture de la procédure fait suite à une plainte déposée par l'ex-maîtresse de M. Buttet. L'ancien vice-président du PDC Suisse avait été arrêté dans la nuit du 18 au 19 novembre devant l'immeuble de la plaignante, alors qu'il sonnait avec insistance à la porte d'entrée. Il l'avait déjà auparavant harcelée, la contactant jusqu'à 50 fois par jour par téléphone, SMS ou e-mail. Une fois l'affaire révélée au grand public, plusieurs femmes, dont des parlementaires fédérales, l'ont accusé de harcèlement sexuel.
Ostschweiz am Sonntag/Zentralschweiz am Sonntag: Le président des Jeunes UDC de Neuchâtel, Stève Cao, qui porte, tatouée sur l'avant-bras droit, la devise de la Schutzstaffel (SS), l'une des principales organisations du régime nazi, a quitté ses fonctions et a démissionné du parti, rapportent l'Ostschweiz am Sonntag et la Zentralschweiz am Sonntag. L'homme explique dans les journaux que le tatouage est un péché de jeunesse et affirme qu'il avait l'intention de l'enlever depuis longtemps. Il ajoute qu'il a renoncé à l'idéologie de l'extrême droite. Ses déclarations n'ont guère convaincu le président de l'UDC Suisse, Albert Rösti, qui se dit choqué et a exigé sa démission. 'L'idéologie d'extrême droite n'a absolument aucune place dans notre parti. C'est intolérable', déclare-t-il.
Le Matin Dimanche: Les clichés traditionnels de la Suisse figurent le plus souvent sur le réseau social Instagram, selon une enquête de Présence Suisse, l'organisme de la Confédération chargé de promouvoir l'image du pays à l'étranger, dont Le Matin Dimanche se fait l'écho. Sur les 6,4 millions d'images montrant la Suisse, deux millions représentent les paysages et la nature. L'architecture (1 million) et le luxe (1 million) suivent, juste devant des personnages connus (998'000). Le paysage est généralement une montagne qui se reflète dans un lac, alors que le bâtiment est un chalet et le luxe une montre ou un mannequin dans un palace. Le directeur de Présence Suisse, Nicolas Bideau, n'est pas étonné du résultat. 'Les clichés sur notre pays semblent increvables', commente-t-il dans le journal.
Le Matin Dimanche: Les abondantes chutes de neige de la semaine dernière, couplées à la baisse du franc suisse, vont sauver la saison touristique en Suisse, affirme Le Matin Dimanche. 'La période d'hiver a très bien commencé au niveau des nuitées', indique dans le journal le responsable de la communication d'HotellerieSuisse, Patrick Schoenberg. Interhome, le numéro un de la location d'appartements et de maisons de vacances en Suisse confirme: 'Entre le Valais et les Alpes vaudoises, nous avons 1321 appartements et maisons de vacances à louer. 1061 sont déjà loués pour la période des vacances de Noël. L'année passée, à la même période, nous en étions à 930. Nous avons donc une croissance de 14%'. Sur la seule semaine passée, la hausse des réservations a même bondi de 87% par rapport à 2016, souligne-t-il.
NZZ am Sonntag: La commission compétente du Conseil des Etats a étendu son enquête sur le mandat controversé dans une société angolaise de la présidente du conseil d'administration des CFF, Monika Ribar, affirme la NZZ am Sonntag. L'organe se pose notamment des questions sur les dommages que l'affaire a causés à la réputation des Chemins de fer fédéraux (CFF). 'Nous continuons de traiter le dossier afin d'avoir le maximum d'informations', s'est contenté de dire au journal le président de la commission, Claude Hêche (PS/JU). Mme Ribar était membre du conseil d'administration de l'entreprise Capoinvest, une société controversée en Angola, appartenant à l'homme d'affaires Jean-Claude Bastos.
NZZ am Sonntag: Le président du conseil d'administration d'UBS, Axel Weber, met en garde dans la NZZ am Sonntag contre une chute du cours du bitcoin. Selon lui, les risques sont inhérents à une conception défaillante de la cryptomonnaie, qui entraîne d'énormes fluctuations à la hausse ou à la baisse. 'En tant que banque, nous avons mis en garde contre ce produit, car il n'a pas de valeur et n'est pas durable', explique M. Weber. Les particuliers investissent de plus en plus dans la cryptomonnaie, remarque-t-il. Il appelle donc la surveillance des marchés financiers à s'occuper du bitcoin pour empêcher une hausse incontrôlée.
SonntagsZeitung: De nombreux enfants issus de familles étrangères sont défavorisés, après les études de niveau secondaire II, comme le gymnase, l'apprentissage ou les écoles secondaires spécialisées, indique la SonntagsZeitung. Quelque 46% des enfants d'immigrés redoublent une classe, interrompent leur formation ou effectuent une année intermédiaire au lieu de commencer immédiatement leurs études. Chez les Helvètes, la proportion est de 31%. 'Cette différence de quinze points de pourcentage est massive', déclare dans le journal Stefan Wolter, professeur d'économie de l'éducation à l'Université de Berne et coauteur de l'étude. Cela signifie qu'il y a, chaque année, 3000 ou 4000 jeunes étrangers ayant terminé leur scolarité de plus que les Suisses qui ne commencent pas directement leur formation secondaire II, explique le scientifique.
/ATS