Les autorités grisonnes ont pris un 'risque inacceptable' en ne fermant pas les chemins de randonnée au-dessus de Bondo (GR) avant les éboulements meurtriers de 2017, révèle vendredi une nouvelle expertise le révèle. Huit personnes ont perdu la vie dans la catastrophe.
Dans sans expertise de 60 pages, le géologue Thierry Oppikofer conclut que les chemins de randonnée auraient dû être fermés dans la zone des éboulements sur la base de l'analyse des risques encourus. Keystone-ATS s'est procuré le document auprès du magazine Beobachter qui en a révélé la teneur vendredi matin.
Selon le rapport, les spécialistes du canton des Grisons ont interprété les résultats de l'analyse des risques de manière différente. Ils ont estimé que la menace d'un éboulement n'avait 'pas varié de manière déterminante'.
Selon les calculs de Thierry Oppikofer cependant, le risque de mourir en pleine randonnée s'était 'considérablement accentué'. Des mesures supplémentaires auraient donc dû être prises, d'après lui. L'affaire pourrait se terminer devant les tribunaux.
/ATS