En attendant une décision du Conseil fédéral sur le confinement, sept cantons appliquent déjà l'état d'urgence et ferment les établissements publics. Cinq autres ont demandé l'aide de l'armée. Pendant ce temps, l'épidémie continue de se propager à grande vitesse.
Le nombre de décès a grimpé à 15 lundi avec un premier décès dans le canton de Zurich. Les cas annoncés par l'Office fédéral de la santé publique ont fait un bond de 800 en l'espace d'un jour ce week-end.
Le Valais et le Genève ont annoncé lundi fermer leurs commerces lundi dès 18h00, sauf ceux fournissant des services essentiels. Le Tessin, Neuchâtel, le Jura, Bâle-Campagne et les Grisons les avaient précédés ce week-end.
Genève va jusqu'à interdire le rassemblement de plus de 5 personnes. Le personnel de l'administration dont l'activité n'est pas essentielle est libéré de son obligation de travailler. Le Valais de son côté fera payer une amende aux personnes qui ne respecteront pas les nouvelles règles.
Armée en soutien
Cinq cantons ont jusqu'ici demandé le soutien de l'armée pour lutter contre le coronavirus.
Quelque 300 membres du bataillon hôpital 5 de l'armée étaient lundi à disposition des cantons pour lutter contre le coronavirus. Le Tessin, les Grisons, les deux Bâle, et la Thurgovie avaient émis des demandes d'aide lundi matin, a indiqué le porte-parole de l'armée Daniel Reist, interrogé par Keystone-ATS. La situation évolue de minute en minute.
Réserves de guerre pas nécessaires
Coop, Migros, Aldi, Spar, Denner, Manor et Volg prient leurs clients, dont certains ont pillé leurs filiales en fin de semaine dernière, de renoncer à se relancer dans la constitution de réserve de guerre. Ils répètent que l'approvisionnement du pays est assuré de façon durable. Ils précisent travailler en étroite collaboration avec les autorités fédérales et les fournisseurs.
/ATS