Les ministres des Finances des 19 pays ayant adopté la monnaie unique, l'Eurogroupe, élisent lundi en fin d'après-midi leur prochain président. Quatre candidats sont en lice pour remplacer le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem.
Le ministre portugais des Finances, Mario Centeno, fait figure de favori. Il fait face à trois concurrents: la Lettonne de centre-droit Dana Reizniece-Ozola, le social-démocrate slovaque Peter Kazimir et le libéral luxembourgeois Pierre Gramegna.
En arrivant à la réunion à Bruxelles, le commissaire européen, Pierre Moscovici, a expliqué, devant les médias, qu'il bénéficiait d'un grand privilège, celui de ne pas voter. 'La Commission européenne n'a pas à exprimer de préférence', a-t-il souligné.
A ses yeux, un président de l'Eurogroupe doit travailler au renforcement de la zone euro et de la démocratie. Parmi ses tâches figurera la conclusion du programme d'aide à la Grèce qui interviendra au mois d'août.
Gagner en efficacité
Le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le maire, a, lui, indiqué qu'il fallait un président 'qui pousse à l'intégration de la zone euro (...) pour que nous arrivions à transformer la zone euro en un véritable continent économique puissant'.
'L'Eurogroupe doit changer. La zone euro doit être plus efficace. Elle doit mieux protéger encore nos concitoyens. Elle doit nous permettre de créer de la croissance et des emplois', a-t-il ajouté.
/ATS