COP 21: les ministres entrent en jeu pour la dernière ligne droite

Une semaine décisive pour l'avenir de la planète s'est ouverte lundi matin au Bourget, près ...
COP 21: les ministres entrent en jeu pour la dernière ligne droite

COP 21: les ministres entrent en jeu pour la dernière ligne droite

Photo: Keystone

Une semaine décisive pour l'avenir de la planète s'est ouverte lundi matin au Bourget, près de Paris, où les ministres ont pris la main dans les négociations mondiales sur le climat. De nombreux points cruciaux restent encore disputés.

'Il y a plutôt une spirale positive, rien n'est joué mais le meilleur est encore possible', a estimé lundi matin le conseiller du président français François Hollande, l'écologiste Nicolas Hulot.

Après le pape François qui a exhorté dimanche les ministres à faire acte de 'courage' à l'heure des compromis difficiles, c'est au tour du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de motiver les délégations des 195 pays réunies en séance plénière lundi matin.

'La catastrophe climatique nous guette', a prévenu M. Ban. 'Le monde attend de vous plus que des demi-mesures', a-t-il dit aux délégués, appelant les pays à accepter tous les cinq ans une révision de leur engagement avant même 2020, année d'entrée en vigueur du futur accord. 'Les décisions que vous prendrez ici à Paris se feront sentir pendant des siècles', a souligné M. Ban.

Il reste dès maintenant formellement cinq jours pour sceller un accord officiel qui devrait permettre d'empêcher un réchauffement de plus de 2°C du globe, et l'accélération de ses effets destructeurs, de la fonte des glaciers aux cyclones dévastateurs, effets déjà constatés.

Leuthard sur place

Ministres de l'environnement, de l'énergie ou des affaires étrangères, - parmi lesquelles la cheffe du Département de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication Doris Leuthard, - sont désormais en charge de l'élaboration du projet d'accord.

Ils devront trancher dans le vif de ce texte de 48 pages, assorti de nombreuses options sur des questions allant de la mention d'un objectif de 1,5°C, exigence des petites îles du Pacifique, à côté de celui des 2°C, à la question cruciale de la répartition des efforts entre pays développés et en développement.

/ATS


Actualisé le

 

Actualités suivantes