L'Europe a lancé jeudi les premiers services de son système de navigation par satellites Galileo. 'C'est un achèvement majeur pour l'Europe. Aucun pays européen n'aurait pu faire cela tout seul', selon la commissaire européenne à l'Industrie, Elzbieta Bienkowska.
Objectif: parvenir à une localisation plus précise pour les utilisateurs et l'ambition de concurrencer le puissant GPS américain. 'Galileo augmentera de dix fois la précision de la géolocalisation et c'est la prochaine génération de produits technologiques comme les voitures autonomes, les appareils connectés ou les équipements et services de la ville 'intelligents' qui en profitera', explique Maros Sefcovic, commissaire européen à l'Energie, cité dans un communiqué.
Une poignée de privilégiés, possesseurs du seul smartphone compatible avec Galileo - l'Aquaris X5 Plus du constructeur espagnol BQ -, pourra capter le nouveau signal dans la journée de jeudi.
Ces pionniers pourront utiliser gratuitement le système européen pour trouver une pharmacie, le meilleur itinéraire pour partir en vacances ou régler leur foulée au marathon.
Le programme Galileo, d'un budget de plus de 10 milliards d'euros a été lancé en 1999 par l'Union européenne et devrait être totalement déployé et opérationnel en 2020.
/ATS