Le géant zougois des matières premières Glencore a creusé sa perte nette l'an dernier, à 1,90 milliard de dollars, contre un déficit de 404 millions un an plus tôt.
Le chiffre d'affaires a été élagué d'un bon tiers à 142,34 milliards. Nonobstant la déconvenue comptabilisée, la multinationale revendique une performance sous-jacente 'robuste'.
L'excédent d'exploitation (Ebit) ajusté des effets considérés exceptionnels a grappillé 6% pour s'établir à 4,42 milliards, détaille le compte-rendu préliminaire diffusé mardi.
Fin décembre, le colosse de l'extraction et du négoce disposait de lignes de financement à hauteur de 35,43 milliards, en petite hausse sur un an. L'endettement net a, lui, été allégé de 10% à 15,84 milliards.
Ce passage en dessous de la barre des 16 milliards de dettes conditionnait la libération d'un dividende, que l'organe de surveillance propose à 12 cents. Les actionnaires avaient dû l'an dernier faire l'impasse sur une rémunération pourtant promise au titre de 2019, en raison d'un envol des créances.
Sans s'attarder sur des objectifs chiffrés à court terme, la direction prévoit de poursuivre l'assainissement de son portefeuille, avec notamment la finalisation de la cession de Mopani agendée au 2e trimestre. Le gouvernement colombien a par ailleurs été informé de l'intention du groupe de renoncer à sa concession de Prodeco.
/ATS