L'Aéroport international de Genève essuiera une perte de 130 millions de francs en raison de l'impact négatif du coronavirus sur les trafic aérien. A ce stade, les mesures d'économies permettent de renoncer à un licenciement collectif, indique jeudi l'entreprise.
Par ailleurs sur l'ensemble de l'année, la plateforme aéroportuaire anticipe une chute des passagers d'au moins 68% sur un an, ce qui correspond à 6 millions de personnes, précise le communiqué. Sur le seul mois de novembre, la baisse des passagers a atteint 90,9%.
Pour faire face à la crise sanitaire, l'entreprise a notamment eu recours au chômage partiel à partir de mi-mars. Sur la période d'avril à novembre, le niveau moyen de réduction de l'horaire de travail a atteint 28,5%.
L'aéroport de Genève a réduit en 2020 ses dépenses de 22% sur un an et en 2021, il essayera de maintenir le niveau de ses charges stable par rapport à 2020, malgré une hausse anticipée du trafic. La société a également décidé d'une réduction supplémentaire des investissements de 30 millions pour l'année prochaine.
Pour 2021, Genève Aéroport table en outre sur une diminution du nombre de passagers de 40 à 50% par rapport à 2019 et ne prévoit de retrouver le niveau avant-crise qu'en 2024. 'Dans tous les cas 2021 sera une année difficile de transition', fait remarquer la firme.
Le groupe a par ailleurs décidé de ne pas engager de procédure de licenciement collectif à l'heure actuelle. 'Si au cours de l'année 2021, la situation continuait à se dégrader faute d'une reprise attendue et qu'un plan de licenciement collectif s'avérait néanmoins incontournable, le processus serait conduit en concertation avec les organisations représentatives du personnel', indique l'aéroport de Genève.
/ATS