L'offre grecque aux créanciers fait renaître l'espoir

La nouvelle proposition soumise par le gouvernement grec à ses créanciers a fait renaître l'espoir ...
L'offre grecque aux créanciers fait renaître l'espoir

L'offre grecque aux créanciers fait renaître l'espoir

Photo: Keystone

La nouvelle proposition soumise par le gouvernement grec à ses créanciers a fait renaître l'espoir qu'un accord puisse être conclu in extremis pour permettre le maintien du pays dans la zone euro. Le parlement grec a commencé à l'examiner vendredi.

'Je vous appelle à soutenir l'effort du gouvernement en vue d'un accord', a lancé aux parlementaires Dimitris Vitsas, député Syriza - la gauche radicale au pouvoir. Il a pris la parole au nom de la majorité devant la commission parlementaire qui examine en procédure d'urgence l'offre déposée vendredi soir par Athènes.

Des membres de la majorité ont exprimé leurs divergences dans une déclaration très dure prônant une sortie de l'euro. Plusieurs milliers de manifestants de gauche se sont aussi rassemblés en soirée en signe de protestation devant le parlement.

Après un premier examen en commission prévu jusqu'en début de soirée, les 300 députés grecs devaient se réunir pour donner leur feu vert au gouvernement de négocier avec les créanciers sur ce paquet de réformes. Un vote était envisagé aux alentours de minuit heure locale. Dans tous les cas avant la réunion des ministres des Finances prévue à Bruxelles samedi.

Les ministres de la zone euro (Eurogroupe) examineront alors la proposition d'Athènes.

Proches du dernier texte des créanciers

A première vue, ces propositions, publiées par Athènes dans la nuit de jeudi à vendredi, sont désormais très proches du dernier texte des créanciers, le 26 juin, sur la plupart des sujets qui fâchent.

Des échos optimistes, bien que prudents, sont venus de plusieurs capitales européennes, comme Paris, Vienne, Rome. Berlin attend de voir.

Le gouvernement allemand a montré qu'il ne voulait pas être bousculé, indiquant 'ne pas pouvoir juger du contenu' des propositions à ce stade, et 'attendre que les institutions (BCE, UE, FMI) communiquent leur avis', avant l'Eurogroupe. Cet avis se faisait toujours attendre en fin de journée vendredi.

Plusieurs feux verts nécessaires

Athènes doit obtenir à la fois le feu vert des créanciers, des Grecs qui ont rejeté dimanche dernier à 61% lors d'un référendum une potion d'austérité similaire à celle offerte aujourd'hui par le gouvernement, et de l'aile gauche de Syriza, le propre parti du Premier ministre Alexis Tsipras.

Mais M. Tsipras pourrait aussi compter sur l'appui des grands partis d'opposition, qu'il a abondamment consultés cette semaine.

Après avoir été étudiées par les institutions, puis l'Eurogroupe, les propositions grecques seront soumises dimanche à un sommet extraordinaire des 28 pays de l'Union européenne à Bruxelles.

/ATS


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