Nigel Farage, figure pro-Brexit, a rendu visite à Trump à New York

Le chef de file de la campagne en faveur du Brexit et fondateur du Parti pour l'indépendance ...
Nigel Farage, figure pro-Brexit, a rendu visite à Trump à New York

Nigel Farage, figure pro-Brexit, a rendu visite à Trump à New York

Photo: Keystone

Le chef de file de la campagne en faveur du Brexit et fondateur du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (Ukip), Nigel Farage, a rendu visite samedi au futur président des Etats-Unis Donald Trump. Les équipes ont qualifié la réunion de 'très productive'.

'Nous ne sommes que des touristes!', a plaisanté Nigel Farage devant des journalistes après avoir été aperçu devant un ascenseur de la Trump Tower, à New York, où réside le milliardaire.

Kellyanne Conway, la directrice de campagne de Donald Trump, a confirmé que les deux hommes s'étaient rencontrés alors que le nouveau président était chez lui en famille, recevant appels téléphoniques et visiteurs. 'Je pense qu'ils apprécient leur compagnie mutuelle et ils ont eu l'opportunité de discuter de la liberté et de la victoire et de ce que cela signifie pour le monde', a-t-elle commenté.

Sur Twitter, Nigel Farage a publié une photo de l'entrevue. On y voit les deux hommes poser avec un large sourire devant des portes dorées, Donald Trump le pouce en l'air. 'C'était un grand honneur de passer du temps avec @realDonaldTrump. Il était détendu et plein de bonnes idées. Je suis certain qu'il sera un bon président', a-t-il déclaré.

Selon Farage, Donald Trump défendra un lien fort entre l'Amérique et le Royaume-Uni: 'Voilà un homme avec lequel nous pouvons faire affaire', a-t-il estimé sur Twitter. Il a salué le bon accueil fait par Trump à l'idée de placer à nouveau un buste de Winston Churchill au Bureau ovale.

Mesures 'répugnantes'

Au lendemain de la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine mardi, Nigel Farage s'est dit 'absolument heureux' à la radio britannique. Il a invité l'homme d'affaires new-yorkais à défaire les mesures 'répugnantes' de Barack Obama.

Il a tourné en dérision les accusations d'agression sexuelle qui visent Donald Trump, lui recommandant d''amadouer' tant qu'il voudrait Theresa May, mais de ne pas la toucher. Filant la métaphore, le dirigeant nationaliste s'est proposé d'assister à la réunion hypothétique dans le rôle de 'l'adulte responsable pour s'assurer que tout se passe bien'.

Farage a confié à la BBC qu'il était désireux d'aider le gouvernement de Theresa May à créer des liens avec le nouveau président des Etats-Unis. Donald Trump comme Nigel Farage ont souligné les similitudes entre l'électoral américain et britannique, marqués selon eux par un fort mécontentement à l'égard de la classe politique et demandeurs de changement.

/ATS


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