Novartis a souffert au 1er trimestre du raffermissement du dollar face à la plupart des autres monnaies. Il a enregistré un bénéfice net des activités poursuivies de 2,31 milliards de dollars, en recul de 6% sur un an, mais en hausse de 9% à taux de change constants.
Le chiffre d'affaires net affiche une baisse de 7% à 11,94 milliards de dollars (11,56 milliards de francs). A taux de change constants, les ventes ont cependant progressé de 3%, a indiqué jeudi Novartis.
Le résultat opérationnel ressort à 2,79 milliards de dollars, en repli de 1%, mais en croissance de 15% à taux de change constants. Les projets d'accroissement de la productivité et la baisse des charges de restructuration n'ont pas permis de compenser l'impact négatif des effets de change, qui se sont chiffrés à 16 points de pourcentage, relève l'entreprise.
'Notre concentration sur la réalisation des objectifs s'est traduite par une excellente performance opérationnelle', a commenté le directeur général de Novartis Joseph Jimenez, cité dans le communiqué. 'Nous sommes en bonne voie de réaliser nos objectifs pour l'exercice complet', a ajouté l'Américain.
Remaniement en cours
La direction de Novartis, très affairée pour l'heure avec la mise en oeuvre du remaniement de son portefeuille d'activités, poursuit parallèlement sa stratégie d'acquisition.
L'an passé, le groupe bâlois a entamé une importante transformation, en recentrant ses activités sur ses trois divisions Pharmaceuticals, Alcon et Sandoz après avoir conclu des transactions croisées avec le britannique GlaxoSmithKline (GSK).
'Nous sommes actuellement occupés avec l'intégration et la séparation de secteurs d'activité dans le cadre du remaniement. Nous n'avons pas besoin de gros deals. Nous sommes par contre toujours à l'affût d'achats de 2 à 5 milliards de dollars', a indiqué Joseph Jimenez en conférence téléphonique.
Novartis maintient inchangées ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice. La firme rhénane table sur une croissance du chiffre d'affaires à un taux à un chiffre à taux de change constants dans le milieu de la fourchette. L'impact de la concurrence des génériques pourrait atteindre 2,5 milliards de dollars, contre 2,4 milliards l'année précédente.
/ATS