Le directeur général de Salt (ex-Orange), Johan Andsjö, reste convaincu de l'opportunité d'avoir changé le nom de l'opérateur de télécommunications vaudois. Quant au nouveau propriétaire, le Français Xavier Niel, il se montre plutôt discret pour l'heure.
Le changement de nom, survenu le 23 avril, a coûté 40 millions de francs. Johan Andsjö les compare aux 55 millions qu'Orange dépensait en moyenne chaque année en marketing, 'plus environ 30 millions dans nos magasins, tout cela pour travailler sur une marque qui ne nous appartenait plus', a-t-il expliqué dans une interview parue samedi dans Le Temps.
Jusque-là, Orange devait s'acquitter d'un montant de 20 millions de francs à Orange France, son ancien propriétaire, pour pouvoir utiliser leur label. Au-delà du changement de nom, 'les valeurs sont à peu près les mêmes que pour Orange', note Johan Andsjö.
'Mais nous voulions clarifier, en interne, ce que cela devait signifier pour nos clients. Salt, ce sera des services personnels, une garantie de réseau de qualité, des modèles tarifaires établis en Suisse', ajoute le directeur général de l'opérateur basé à Renens (VD).
Questionné sur les relations avec le nouveau propriétaire, Xavier Niel, connu pour posséder l'entreprise Free en France, Johan Andsjö constate que les contacts n'ont pas encore été nombreux. 'Honnêtement, nous n’avons pas eu beaucoup d’interactions avec lui pour le moment.'
Xavier Niel s’est présenté à tous les employés, il a suivi le changement de marque, mais c’est tout, dit encore Johan Andsjö. Ce dernier précise néanmoins que les rencontres avec lui sont mensuelles en l'état. Le Suédois révèle encore qu'il restera dans une fonction qu'il occupe depuis octobre 2012.
/ATS