Un test du TCS et du Bureau de prévention des accidents (bpa) révèle que les systèmes d'assistance à la conduite partiellement automatisée sont loin d'être satisfaisants. Il faudra attendre au moins cinq ans pour voir des voitures autonomes sur les routes.
Les systèmes d'aide à la conduite ont été testés sur les modèles Mercedes Classe E, Model S de Tesla et Volvo S90 en collaboration avec le Touring Club Suisse (TCS), indique mercredi le bpa dans un communiqué. Verdict: la technologie sur le banc d'essai est encore trop imparfaite.
Les nouveautés électroniques confèrent certes davantage de confort au volant; les radars de régulation de la distance et les systèmes de détection des panneaux routiers ont été convaincants.
Mais elles ne sont pas toujours fiables. C'est notamment le cas des signaux avertisseurs, qui doivent rendre les conducteurs attentifs à une situation périlleuse. Le test a montré que ces signaux peuvent être difficiles à percevoir, souligne le bpa.
Pas à la hauteur
Pour le bureau de prévention, la technique n'est pas encore à la hauteur des situations complexes, la communication avec les autres usagers de la route est inexistante et des questions d'ordre juridique restent à éclaircir.
Au vu des déficits des assistants électroniques actuels, 'la route qui mène à la conduite autonome est encore longue', estime le bpa. D'après lui, les premières voitures entièrement automatisées pourront circuler en toute sécurité sur les autoroutes dans cinq ans. Et il faudra cinq ans de plus pour que les véhicules puissent faire face aux situations de trafic complexes.
/ATS