Le Conseil communal de La Chaux-de-Fonds (NE) envisage de faire recours contre l'arrêt du Tribunal cantonal, qui donne raison à Jean-Charles Legrix. Il conteste l'analyse selon laquelle la mise à l'écart de ce dernier est une décision sujette à recours.
Quant au rôle de M. Legrix au sein du collège à l'avenir, l'exécutif "entend examiner les différentes mesures qui s'offrent à lui à la lumière des considérants de l'arrêt de la cour de droit public, mais aussi au vu des constats et conclusions de l'audit effectué", a dit son président Pierre-André Monnard mardi soir devant le Conseil général.
Ce dernier a relevé que des difficultés évidentes se posent, en rapport avec la plainte pénale contre inconnus déposée par M. Legrix. Car "celle-ci vise manifestement des collaborateurs de son ancien dicastère, voire d'autres employés de la commune".
L'exécutif souhaite aussi respecter les assurances qu'il a données aux employés qui avaient témoigné sous garantie de l'anonymat dans le contexte des accusations de harcèlement psychologique formulées à l'encontre de M. Legrix. Il argue de "son obligation et sa responsabilité de protéger ses collaborateurs".
Le Conseil communal ne compte pas communiquer plus avant sur ce sujet pour l'heure. L'UDC a réclamé que l'ordre du jour soit modifié pour ouvrir un débat sur les derniers développements de l'affaire, mais l'urgence d'une telle démarche a été balayée par 28 voix contre 6.