Le secrétaire général de l'ONU a demandé mercredi aux gouvernements de faire plus pour prévenir un nombre record de déplacés dans le monde. Les crises se multiplient, les maladies se répandent, a-t-il déploré devant le comité exécutif du HCR.
"Je suis désolé de le dire, mais l'image du monde n'est pas rose. Il n'y a jamais eu autant de personnes déplacées", plus de 51 millions, a dit Ban Ki-moon.
"En Irak et en Syrie, nous voyons tous les jours s'aggraver la barbarie avec ses effets dévastateurs", a affirmé le secrétaire général de l'ONU. "En Afrique, il y a des millions de déplacés et de réfugiés".
"Le monde doit faire plus pour prévenir les déplacements forcés et remédier à leurs causes", a demandé Ban Ki-moon. Rappelant que, comme, enfant il avait dû fuir la guerre en Corée, il a affirmé que l'ONU veut entretenir "la flamme de l'espoir" et dire à tous les réfugiés qu'ils surmonteront les difficultés.
Il a souligné que "le financement humanitaire traditionnel est loin de couvrir les besoins". "J'appelle à un soutien international très fort, il y a malheureusement un fossé entre les promesses et les actes", a-t-il dit en répondant à des questions de l'assistance.
"Avec la multiplication des crises et l'accroissement des besoins, l'aide humanitaire touche à ses limites, nous ne pouvons pas faire tout ce qui serait nécessaire", lui a fait écho le Haut Commissaire aux réfugiés Antonio Guterres.