Les titres de la presse de dimanche. Ces informations n'ont pas été confirmées.
Le Conseil central islamique suisse (CCIS) est sur le devant de la scène après les coups de filet effectués la semaine par la police au Kosovo, qui ont vu plusieurs présumés terroristes islamistes arrêtés. L'un des détenus de Pristina entretient apparemment des contacts étroits avec le CCIS, étant membre, comme le président du centre Nicolas Blancho, du réseau international Association des Savants Musulmans (ASM).
Trois fonctionnaires irakiens ont été apparemment placés en détention en Suisse depuis le printemps. On les soupçonne d'avoir fondé une cellule de l'organisation terroriste Etat islamique (EI) et d'avoir soutenu l'EI d'un point de vue logistique et financier. Le Ministère public de la Confédération (MPC) les accuse de participation et de soutien à une organisation criminelle, mais ne dit rien de plus sur la procédure, au nom du secret de fonction et du secret de l'enquête. Le Tribunal pénal fédéral a dû s'occuper de l'affaire.
Plus de 40'000 vélos sont volés chaque année en Suisse. Le taux d’élucidation est de 1,3%, soit moins de 500 cas dans tout le pays. Mais le dommage est énorme: année après année, les assureurs versent quelque 60 millions de francs pour indemniser les propriétaires. Et ce sont les assurés qui règlent la facture via leurs primes. A Genève, Berne et Zurich, "Le Matin Dimanche" a équipé des vélos de mouchards GPS, pour remonter jusqu’aux voleurs. Il n’aura fallu à chaque fois que quelques heures, une nuit tout au plus, pour que les vélos soient dérobés.
La dernière trouvaille de l’UDC s’intitule SUV ("Schweizer"), soit Association d’entreprises suisses. Ce lobby a pour objectif de fournir à la droite dure un nouveau relais pour financer des campagnes et ne plus dépendre d'economiesuisse. Une partie de l’économie pourrait se ranger sous cette bannière et créer une scission dans les rangs d'economiesuisse lors des votations à venir sur la question de l'UE.
Le Conseil fédéral souhaite lancer des négociations avec l'Union européenne (UE), bien que celle-ci ait fait savoir à la Suisse en juillet qu'elle ne voulait pas négocier sur les principes de la libre circulation des personnes. Un mandat de négociations avec Bruxelles sur l'initiative contre l'immigration de masse devrait être envoyé début octobre. Le projet du mandat réclame des contingents et un plafonnement pour les migrants en provenance de l'UE.