Le "oui" à la révision de la loi sur l'asile gagne du terrain

Une majorité de 57% des citoyens est pour l'heure favorable à la révision de la loi sur l'asile, soit 9% de plus qu'il y a un mois. Les fronts concernant l'élection du Conseil fédéral par le peuple demeurent stables, avec un refus net (66%).

La masse des indécis s'est réduite concernant les modifications urgentes de la loi sur l'asile soumises au vote le 9 juin. De l'ordre de 23% début mai, elle a baissé à 14%. Le camp des opposants se stabilise à 29%, a indiqué mercredi la SSR dans un communiqué reprenant le deuxième sondage commandé auprès de l'institut gfs.bern.

Les électeurs se sont davantage ralliés aux mots d'ordre des partis au cours des dernières semaines, soulignent les politologues de gfs.bern pour expliquer la diminution du nombre d'indécis. Les partisans des partis bourgeois se rangent toujours plus derrière la révision de la loi: ceux de l'UDC à 82% (63% début mai), ceux du PLR à 72% (62%) et ceux du PDC à 55% (46%).

Moins d'indécis chez le Verts

Dans le camp rose-vert, le "non" a diversement progressé. Les sympathisants du PS rejettent l'objet à 51 % (46% il y a un mois) et ceux des Verts à 58% (42%). Quelque 34% (35% début mai) d'avis favorables sont toutefois comptabilisés du côté socialiste, et 20% (26%) chez les écologistes. Du côté de ces derniers, les indécis ont diminué, passant de 32% à 22%.

Du point de vue des régions linguistiques, peu de différences sont constatées. La Suisse alémanique vote "oui" à 58% et la Suisse romande à 55%. Les italophones, qui généralement forment leur opinion plus tard, selon gfs.bern, acceptent le révision de la loi à 47%.

Net "non" à l'élection par le peuple

L'élection du Conseil fédéral par le peuple n'est pas parvenue à inverser la tendance au cours du mois de mai. Malgré les efforts consentis en campagne par les initiants, le camp du "oui" a stagné à 25%. Quelque 66% des électeurs (67% début mai) continuent de balayer le texte. Les indécis se montent à 9%, soit un point de plus que lors du sondage précédent.

Cette absence d'évolution est inhabituelle pour une initiative. Elle peut être expliquée par le fait que les opinions se sont faites dès le début de la campagne, relève l'institut gfs.bern.

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