La Suisse a enregistré 65’000 décès l'an dernier, soit 1,2% de plus par rapport à 2012. Il s'agit de la plus haute valeur recensée depuis 1918, l’année de la grippe espagnole.
Cette hausse est plus importante chez les hommes (+1,8%) que chez les femmes (+0,7%), indique jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS) qui publie les résultats définitifs du mouvement naturel de la population.
Ce phénomène - commun à la majorité des pays d’Europe - est notamment dû au vieillissement démographique, explique l'OFS dans un communiqué. Les personnes sont toujours plus nombreuses à atteindre des âges avancés "où le risque de décès est important".
L’espérance de vie en Suisse dépasse en effet les 80 ans. Celle des hommes s'élève à 80,5 ans en 2013 (stable au regard de 2012). Chez les femmes, l'espérance de vie atteint 84,8 ans, en légère progression comparée à 2012 où elle était de 84,7 ans.
Un écart qui s'est d'ailleurs réduit au fil des ans. L’écart entre l’espérance de vie des femmes et des hommes est de 4,3 ans en 2013, alors qu’il était de 5,7 ans en 2001.
En matière de mortalité, le pays enregistre 8 décès pour 1000 habitants. Bâle-Ville recense le taux le plus important avec 10,9 décès pour 1000 habitants, alors que le canton de Zoug recense 6,5 décès pour 1000 habitants.
Au chapitre des carnets roses, le nombre de naissances est passé de 82’200 en 2012 à 82’700 en 2013, une progression de 0,7%.
Le taux s’élève à 10,2 naissances pour 1000 habitants. Appenzell Rhodes-Intérieures détient la palme avec 11,4 naissances pour 1000 habitants. A l’inverse, le Tessin est le canton où la natalité est la plus basse, soit 8,3 naissances pour 1000 habitants.