Syrie: un pas positif a été franchi à Genève

Les discussions de Genève sur la Syrie sont entrées mercredi dans le vif du sujet, une semaine après la conférence de Montreux. La question de la transition politique a été abordée par l'opposition, qui a salué "un pas positif".

La séance plénière du matin entre les deux délégations et le représentant spécial de l'ONU a duré près de deux heures. Des entretiens séparés de Lakhdar Brahimi avec les deux délégations ont ensuite commencé dans l'après-midi, ont indiqué les Nations Unies.

L'opposition syrienne a salué un "pas en avant" dans les négociations. La question d'un gouvernement de transition a été évoquée "pour la première fois", a dit à la presse Louay Safi, un membre de l'opposition.

M. Safi a indiqué que la réaction des représentants du régime "n'était pas encourageante, car ils ont voulu éviter de parler de l'organe de transition et ont préféré se concentrer sur la question du terrorisme". "Ils n'ont pas accepté notre proposition, mais ils ont commencé à parler dans le cadre de Genève 1", a-t-il dit.

"J'espère que nous allons faire plus de progrès dans les prochains jours", a affirmé l'opposant. Il a précisé que les détails de l'organe de transition n'ont pas encore été abordés, mais qu'il s'agit pour l'instant d'élaborer un "cadre général".

D'abord parler du terrorisme

Les points de vue restent diamétralement opposés. La délégation gouvernementale a en effet insisté de son côté pour parler d'abord du "terrorisme", terme utilisé par Damas pour désigner les rebelles.

Bouthaina Shaaban, proche conseillère du président Bachar al-Assad, membre de la délégation gouvernementale, a assuré que sa délégation est d'accord de discuter du communiqué de Genève 1, "paragraphe par paragraphe".

La délégation a demandé de parler du terrorisme et, selon Mme Shaaban, le médiateur Lakhdar Brahimi est d'accord pour que cette question soit abordée lors de la réunion plénière de jeudi matin.

La conseillère du président Assad a par ailleurs réaffirmé que la délégation gouvernementale n'entend pas quitter Genève et qu'elle continuera les discussions, "car il faut mettre un terme à la violence". "C'est bien que nous parlions, même si c'est difficile. Cela continuera jeudi, vendredi, c'est OK", a-t-elle dit.

/ATS


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