Corruption: la Suisse grimpe au classement de Transparency

La Suisse se hisse au cinquième rang du classement international de l’indice de perception de la corruption. Le Danemark, suivi de la Nouvelle-Zélande, restent en tête.

La Suisse fait bonne figure au plan international, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’elle est exempte de corruption, ni qu’elle n’a aucune marge d’amélioration dans ce domaine, a déclaré Eric Martin, président de Transparency International Suisse, à l’occasion de la publication.

La Suisse a légèrement progressé dans le classement 2014 de l’indice de perception de la corruption (ou Corruption Perceptions Index CPI), puisqu’elle est passée du septième au cinquième rang. TI Suisse estime toutefois qu’il existe une marge d’amélioration dans les domaines comme la protection des lanceurs d’alertes, ainsi que le financement des partis politiques ou des campagnes de votation.

Cette organisation demande en outre que le projet du Conseil fédéral visant à durcir la norme pénale anticorruption, qui fait de la corruption privée une infraction pénale, soit approuvé dans les meilleurs délais.

Suisse et Norvège ex aequo

L'indice de perception de la corruption 2014 évalue 175 pays en les notant de 0 (perçus comme très corrompus) à 100 points (perçus comme très intègre). Le Danemark arrive en tête de liste avec 92 points. Il est suivi de la Nouvelle-Zélande (91), la Finlande (89), la Suède (87), puis de la Suisse et la Norvège, ex aequo avec 86 points.

En bas du classement, l'on trouve la Corée du Nord et la Somalie avec 8 points. L'Afghanistan, qui avait réalisé une de ses pires performances l'an dernier, arrive cette fois en 4e position avant le dernier.

Corruption du secteur public

Dans l'ensemble, environ les deux tiers des pays classés ont reçu moins de 50 points, a indiqué Transparency International. Parmi eux figurent tous les pays émergents du groupe BRICS, soit le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.

L’indice ne mesure que la perception de la corruption et le classement n’a qu’une importance relative en comparaison avec les autres pays. De surcroît, le CPI ne mesure que les actes de corruption touchant le secteur public, la corruption privée n’entrant pas en ligne de compte.

/ATS


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