Le taux de chômage a augmenté dans tous les cantons romands en novembre, sauf à Genève où il est resté stable à 5,5% de la population active. La plus forte hausse a touché le Valais (+0,6 point à 4,2%), en raison de facteurs saisonniers (hôtellerie et construction).
Genève n'a connu ainsi qu'une augmentation de 17 chômeurs le mois dernier par rapport à octobre, à 12'900 personnes, a indiqué lundi le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO). Le canton du bout du lac demeure toutefois le plus touché au niveau national, avec un taux de chômage supérieur de 2,3 points à la moyenne nationale de 3,2%.
Le canton du Valais a pour sa part enregistré 919 chômeurs de plus auprès des offices régionaux de placement (ORP), pour un effectif de 6780.
Neuchâtel, qui reste le canton le plus touché après Genève, a quant à lui dénombré 103 chômeurs de plus en novembre pour un total de 4719. Le taux de chômage y apparaît en hausse de 0,1 point sur un mois à 5,3% de la population active.
Vaud, Jura et Fribourg ont également connu des progressions de 0,1 point. Le premier a subi une hausse de 569 individus pour un effectif de 18'834 et un taux de 5%, le deuxième une avancée de 36 personnes à 1392 et un coefficient de 3,9% et le troisième une augmentation de 151 chômeurs à 4223 et un taux de 2,8%.
Avec son taux de chômage inférieur à la moyenne suisse, Fribourg demeure le canton romand le moins touché par le phénomène. A noter encore que Berne, avec un coefficient de 2,5% (+0,2 point), et le Tessin, avec 4,8% (+0,3 point), ont aussi subi une détérioration de leur situation.
En Suisse alémanique, Zurich, canton le plus peuplé du pays, affichait à fin novembre un taux de chômage de 3,3% (+0,2 point par rapport à octobre). La palme du canton le moins touché revient désormais à Nidwald, avec un coefficient de 1% (+0,1 point), soit un effectif de 234 chômeurs.