Elles sont, en collaboration avec les assistantes médicales, les bras droits des médecins de famille pour les décharger de leur travail administratif.
Les médecins de famille passent de longues heures par semaine à traiter des données administratives en lien avec leurs patients. Et si quelqu’un était là pour les seconder, leur laissant plus de temps à consacrer aux patients ? Le plan de santé VIVA, déployé depuis le 1er janvier dernier par l’organisation de soins intégrés du Réseau de l’Arc, a imaginé un nouveau métier pour pallier ce problème : les gestionnaires de santé, dont la nouvelle équipe a vu le jour à cette date.
Même si ces infirmières avaient pris leur fonction à l’automne déjà, afin de préparer le lancement de ce changement de paradigme du système de santé, elles écrivent chaque jour à leur manière l’histoire des soins intégrés, en développant leur activité et leur savoir-faire auprès des membres. Elles sont le premier maillon de la chaîne, le point de contact privilégié des membres VIVA, pour les renseigner, les guider et les aider à mettre en place leur parcours de santé.
Elles sont sept infirmières, y compris leur responsable Isabel Vidinha, à avoir intégré cette toute nouvelle équipe et à avoir embrassé ce métier, imaginé pour collaborer étroitement avec les médecins de famille. Un travail d’équilibriste pour que « chacun reste dans son domaine de compétence », nous explique Isabel.
Les soins intégrés étant basés sur la prévention et la personnalisation des soins de santé, le rôle des gestionnaires est donc fondamental au sein de VIVA. Le travail quotidien est varié : il comprend notamment le contact par téléphone, la tenue à jour des dossiers médicaux, la préparation des plans de santé et la gestion des plans de prévention, ou encore les actes médico-délégués avec les membres. Le but de la fonction de gestionnaire de santé est de travailler et d’échanger en binôme avec le médecin de famille.
En complétant un dossier avant un rendez-vous médical, elles lui permettent de gagner un temps précieux qu’il peut consacrer à son patient. Le praticien est ainsi soutenu dans la coordination de son travail et dans les soins fournis aux membres.