Les jeunes joueurs du club ajoulot de basketball prendront du grade au sein de l’effectif la saison prochaine, deux Américains et un Germano-Suisse ont également été recrutés
D'jo Berthi Mputu (à gauche), Kaanu Olaniyi et Robert Zinn (à droite) tenteront d'emmener le BCB en play-off la saison prochaine.
Le BC Boncourt continue de miser sur la jeunesse. Le club ajoulot a présenté ce mardi les contours de son effectif en vue de la prochaine saison de Swiss Basketball League. Quelques jeunes joueurs issus de la formation vont prendre du grade. Pour les entourer, deux renforts américains et un allemand ont été recrutés. L’objectif reste le même que la saison dernière, à savoir se qualifier pour les play-off. Mais les moyens, eux, sont en baisse. Le budget, qui s’élevait à 650'000 francs l’an dernier, a été légèrement raboté. « Une mesure nécessaire pour garantir des finances saines », selon la direction. Cela se ressent forcément dans le recrutement puisqu’il manquera un joueur suisse d’expérience par rapport à l’effectif de l’an dernier.
Deux Américains et un Allemand pour épauler les jeunes
Deux Américains sont cependant annoncés en provenance du championnat universitaire d’outre atlantique : un meneur, Zach Lewis, et un ailier en la personne de Kevin Mickle. Le BCB a également attiré un joueur polyvalent sur les postes arrière, Robert Zinn, binational germano-suisse passé par le championnat allemand et qui joue désormais pour la sélection nationale helvétique. Boncourt compte surtout donner un peu plus d’épaisseur à ses jeunes : D’jo Berthi Mputu, 20 ans, et Travis Landenbergue, pas encore 18 ans, ont tous deux signé un contrat professionnel. Amir Savon et Kaanu Olaniyi, seconds couteaux l’an dernier derrière les étrangers, devraient gagner en temps de jeu.
Encore deux recrues attendues
Finalement, seul Marlon Kessler qui s’était imposé comme un incontournable sur la fin de saison fait office de valeur sûre à haut niveau. Exit les Brown, Williams, Danys, Calhoun, Seylan et Kozic, tous partis. Le BCB veut continuer à développer ses jeunes joueurs, même si l’équipe « manquera sans doute un peu d’expérience », reconnaît l’entraîneur Romain Gaspoz. Pour tenter d'apporter un peu « de métier », un intérieur étranger et un joueur polyvalent européen sont encore attendus. La vraie force de la Red Team risque donc fort de reposer, une fois de plus, sur les étrangers. /jpi
