Après deux annulations liées à la pandémie, l’épreuve cycliste signe son grand retour ce dimanche aux Genevez
Contrairement à 2015 (ici à l'image), le soleil accompagnera l'édition 2022 du Tour de la Courtine (photo : archives/Georges Henz).
Ils ont des fourmis dans les jambes. Les organisateurs du Tour de la Courtine trépignent d’impatience à l’idée « de remettre les habits de travail », comme le souffle Pascal Mercier. La 14e édition de leur course cycliste se tient dimanche aux Genevez, après deux annulations consécutives en raison du coronavirus. « C’est un soulagement », avoue le président du comité d’organisation. Il ne cache pas que le Vélo-Club Franches-Montagnes « aurait eu du mal à remotiver » son monde en cas de nouveau report. L’épreuve figure à nouveau au calendrier des courses nationales. Il s’agit même du 1er rendez-vous de la saison.
Pascal Mercier : « Il a fallu se battre pour maintenir la flamme »
Pascal Mercier est le président du comité d'organisation du Tour de la Courtine.
Si le Tramelot a craint pour l’avenir du Tour de la Courtine, il n’a pas eu le même souci quant à la participation. Le calendrier étant peu fourni, « les cyclistes sont contents d’avoir des épreuves », explique-t-il. Et ça se vérifie en regardant la liste de départ. Près de 240 sportifs seront de la partie ce dimanche sur le circuit de 15 km. La participation féminine est en hausse, au contraire de l’engagement des élites. C’est la déception de cette 14e édition avec une trentaine de concurrents en lice sur l’épreuve principale longue de 120 km. Mais ce n’est pas vraiment une surprise pour Pascal Mercier. « Il faudra revoir la formation pour redonner de l’envie aux jeunes de faire du vélo », lance-t-il. /msc
