L’attaquante de l’équipe de Suisse féminine de football rendait jeudi sa traditionnelle visite à l’école de culture générale. L’occasion d’évoquer avec elle l’Euro en Suisse cet été et les ambitions des Helvètes.
Meriame Terchoun s'est, comme à son habitude, montrée très ouverte pour échanger avec les jeunes de l'école de culture générale. (Photo : Laurent Frick).
À moins d'un mois et demi de l'Euro féminin de football en Suisse, une internationale helvète était de passage à Delémont ce jeudi. Meriame Terchoun effectuait sa désormais traditionnelle visite à l'école de culture générale où elle a rencontré des élèves pour un moment d'échange. L'occasion d'évoquer l'Euro qui se tiendra du 2 au 27 juillet avec l'attaquante qui évolue à Dijon en Ligue 1 française. « L’excitation est incroyable, on a tellement hâte que ça commence ! Mais il y a encore du chemin avec la Ligue des Nations puis trois semaines de préparation qui seront dures et avec de la pression. On a un cadre élargi et on sait que quelques joueuses ne seront pas sélectionnées pour l’Euro, c’est toujours difficile émotionnellement », anticipe Meriame Terchoun, pressée de vivre l’effervescence d’un tournoi à domicile après avoir joué dans un stade plein en Angleterre en décembre dernier avec la Nati.
Meriame Terchoun : « Ce seront des moments que l’on n’oubliera jamais. »
« J’espère que les stades seront pleins, ça va être incroyable. Je pense que ce seront des moments que l’on n’oubliera jamais ». La Suisse devra affronter la Norvège, l'Islande et la Finlande en phase de groupe, un tirage a priori abordable alors que la sélection féminine n'a encore jamais franchi le premier tour d'un Euro jamais encore dans son histoire. La Suisse se sait attendue, mais Meriame Terchoun ne redoute pas trop la pression pour le moment.
« On doit avoir confiance en nous, il faut rêver »
« Non parce qu’on sait de quoi on est capable. On a une équipe très intéressante avec différents types de joueuses et une mixité de génération. On a un groupe abordable, mais je ne veux pas être comme les Suisses typiques qui disent qu’on serait contentes avec un quart de finale. Je veux être ambitieuse, aller plus loin. On doit avoir confiance en nous, il faut rêver », lance sans détour l’attaquante dijonnaise. L’équipe de Suisse jouera ses matchs de groupe à Bâle, Berne et Genève. Elle affrontera avant cela la République tchèque en amical, puis la Norvège et la France en Ligue des Nations. /jpi
