Les 23 joueuses de l'équipe nationale d'Espagne, sacrée championne du monde en Australie, ont annoncé qu'elles refusaient de rejouer pour la sélection sous la direction actuelle de la fédération.
Celle-ci est menée par Luis Rubiales, au coeur de l'affaire du baiser forcé.
Les 23 joueuses de l'équipe nationale d'Espagne, sacrée championne du monde dimanche en Australie, ont annoncé dans un communiqué du syndicat Futpro qu'elles refusaient de rejouer avec la Roja 'si les dirigeants actuels [étaient] maintenus'. Le texte, déjà signé par 81 joueuses, reste ouvert à d'autres signatures, a précisé le syndicat.
Dans le même communiqué, Jenni Hermoso a indiqué qu'elle n'avait 'à aucun moment consenti à ce baiser': 'Je ne tolère pas qu'on mette en doute ma parole et encore moins que l'on invente des propos que je n'ai pas dits'.
De quoi démonter totalement la défense de Luis Rubiales, qui a refusé de démissionner de son poste quelques heures plus tôt devant l'assemblée générale extraordinaire de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) réunie près de Madrid.
/ATS