L’heure est au bilan pour le BC Boncourt. La saison 2015/2016 a pris fin ce samedi par une élimination sans démériter, mais sans gloire contre Genève. Boncourt a perdu son quart de finale 3-0. A l’heure de qualifier l’exercice, le co-président Stéphane Brugnerotto a choisi l’adjectif « satisfaisant », lundi sur RFJ. « Notre saison n’est pas bonne, mais satisfaisante parce qu’on a fini 7e du championnat régulier, parce qu’on a fait une demi-finale de Coupe et qu’on n’a pas bradé nos play-off ». Son compère à ce poste Paul Vallat aurait apprécié « un peu plus de folie. On n’a pas su faire du Chaudron un lieu de crainte. C’est dommage. L’équipe a baissé les bras trop vite parfois. On a manqué d’expérience ».
Les deux co-présidents n’ont pas caché qu’ils attendaient davantage du trio de joueurs étrangers (Arledge, Norfleet, Brown). « L’alchimie n’a pas pris cette année », a regretté Stéphane Brugnerotto. « On avait de bonnes individualités. Peut-être trop individuelles d’ailleurs. Les trois joueurs ont parfois trop cherché à se faire voir. » Et Paul Vallat de préciser : « C’est vrai qu’ils n’ont quasiment jamais joué au top-niveau en même temps, mais il ne faut pas oublier que l’engagement d’un joueur étranger est chaque fois un pari. »
Un pari que le nouvel entraîneur du club devra faire la saison prochaine. Sans complètement fermer la porte pour l’heure, les co-présidents ont tout de même laissé entendre qu’il est fort probable que le BCB entame la saison 2016/2017 avec un nouveau trio de joueurs importés. Ils ont cinq mois pour construire l’équipe. Alors que le club n’a aujourd’hui plus de dettes, « c’est l’heure de prendre un nouveau virage », conclut Paul Vallat. /clo
