C’était il y a trente ans : la Chine réprimait dans le sang les manifestations de la place Tienanmen. Les chars de l’armée roulaient sur la foule, tuant plus d’un millier de personnes, principalement des étudiants.
Si les manifestants de l’époque espéraient davantage de liberté, leur mouvement a plutôt eu l’effet inverse. Nicolas Zufferey, professeur en études chinoises à l’université de Genève.
Trente ans plus tard, rien ou presque n’a changé en Chine. Ce qui ne signifie pas pour autant que ces hommes et ces femmes sont morts pour rien.
Le drame de Tienanmen est toujours tabou en Chine. Aucune cérémonie du souvenir n’y est imaginable. Des commémorations sont prévues à Taïwan. /mwi