Donald Trump adoucit sa position sur le climat

Donald Trump a adouci mardi sa position sur le changement climatique. Il s'est dit 'ouvert' ...
Donald Trump adoucit sa position sur le climat

Donald Trump adoucit sa position sur le climat

Photo: Keystone

Donald Trump a adouci mardi sa position sur le changement climatique. Il s'est dit 'ouvert' au sujet de l'accord de Paris, après avoir promis pendant toute sa campagne de revenir sur l'engagement des Etats-Unis.

'Je pense qu'il y a un lien (entre l'activité humaine et le changement climatique), il y a quelque chose, mais tout dépend dans quelle mesure', a-t-il affirmé mardi à des journalistes du New York Times, lors de sa deuxième grande interview depuis son élection il y a 15 jours. Il s'est dit préoccupé par le coût et les effets de mesures environnementales sur la compétitivité américaine, a-t-il précisé.

La position du deuxième plus gros pollueur de la planète est cruciale pour que l'accord de Paris, conclu fin 2015 par 195 pays, puisse porter ses fruits. Et les appels se sont multipliés lors de la COP22 qui vient de s'achever à Marrakech pour que les Etats-Unis respectent leurs engagements.

Donald Trump, qui s'est entouré de responsables climatosceptiques, avait qualifié le changement climatique de 'canular' inventé par les Chinois bien que le phénomène soit désormais avéré scientifiquement. Lundi encore, il avait réitéré sa promesse d'annuler les restrictions sur le charbon, le gaz et le pétrole de schiste.

Diplomatie

L'entretien d'une heure, retranscrit dans un format inédit en direct sur Twitter, a été l'occasion pour Donald Trump d'insister sur sa capacité à diriger les Etats-Unis à partir du 20 janvier. Il lui a aussi permis d'évoquer sa politique diplomatique, qui reste entourée de mystères.

Donald Trump a survolé la question du conflit syrien. 'Nous devons régler ce problème', a-t-il lancé. Il a assuré avoir 'une perspective différente de tout le monde', sans dire en quoi elle consistait.

Il s'est montré plus passionné sur le conflit israélo-palestinien. 'J'aimerais être celui qui fera la paix entre Israël et les Palestiniens, ce serait une superbe réussite', a déclaré le républicain. Ce dernier avait durant la campagne provoqué la colère des Palestiniens en proposant de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.

Il a ajouté que le mari de sa fille Ivanka, Jared Kushner, un homme d'affaires qui a été son proche conseiller dans la course à la Maison Blanche, pourrait jouer un rôle dans d'éventuels pourparlers de paix.

Désaveu

Le président élu a aussi désavoué un groupe de néo-nazis ayant fêté sa victoire samedi à Washington, après avoir été pressé de questions sur le sujet par les journalistes du New York Times. 'Je les désavoue et je les condamne', a-t-il finalement réagi durant l'entretien au siège du quotidien.

Concernant son nouveau haut conseiller à la Maison Blanche, Steve Bannon, ex-patron d'un site servant de caisse de résonance à la nébuleuse d'extrême droite baptisée 'alt-right', il a déclaré: 'Si je pensais qu'il était raciste, ou de 'l'alt-right' (...), je ne penserais même pas à l'embaucher'.

/ATS


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