La présidente du CICR rencontrera Lavrov mardi prochain à Moscou

La présidente du CICR Mirjana Spoljaric se rend en Russie dans quelques jours. Alors que les ...
La présidente du CICR rencontrera Lavrov mardi prochain à Moscou

La présidente du CICR rencontrera Lavrov mardi prochain en Russie

Photo: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

La présidente du CICR Mirjana Spoljaric se rend en Russie dans quelques jours. Alors que les bombardements s'intensifient en Ukraine, elle doit rencontrer mardi prochain le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, a annoncé mercredi le gouvernement russe.

Lors de son déplacement, Mme Spoljaric doit également participer à une rencontre de femmes d'Eurasie à Saint-Pétersbourg, ajoute la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères sur les réseaux sociaux. Aussi, selon elle, les deux responsables aborderont 'un grand nombre de questions qui affectent les efforts humanitaires dans le monde'.

Mme Spoljaric a appelé à plusieurs reprises à davantage d'accès pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) auprès des prisonniers de guerre retenus par les deux parties au conflit. L'organisation se déclare régulièrement prête à oeuvrer comme intermédiaire en cas d'échange de détenus.

Des acteurs ukrainiens, dont le président Volodymyr Zelensky, ont par le passé reproché au CICR de dialoguer avec Moscou. Celui-ci avait été confronté à une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux à laquelle il avait répondu en rappelant sa neutralité.

Le CICR aide aussi les proches des personnes portées disparues à obtenir des informations. Selon des chiffres en août dernier, il a établi quelque 210'000 contacts avec les familles depuis le début de la guerre, près du double de plus de 115'000 mentionnés en février.

'Les gens nous connaissent de plus en plus', a affirmé mercredi à Keystone-ATS une responsable de l'ACR. Le nombre de dossiers sur lesquels le CICR se penche augmente significativement. Près de 10'000 supplémentaires en six mois pour atteindre près de 33'000.

Près de 9700 familles ont reçu des informations, alors qu'elles étaient environ 8000 dans les chiffres publiés en février. Un certain nombre de cas ont été notifiés comme des prisonniers de guerre.

/ATS
 

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